Malgré le changement de cahier des charges engendré par le passage d’une CAN de 16 à 24 qualifiés, le Cameroun entend faire son maximum pour achever les travaux à temps et conserver son statut de pays-hôte de la CAN 2019.
La semaine dernière, la CAF a annoncé le passage à une Coupe d’Afrique des Nations à 24 équipes et en juin dès l’édition 2019 au Cameroun. Ce chamboulement risque de poser problème puisqu’il faudra désormais 6 stades et non plus 4 pour accueillir la compétition. Or, le pays des champions d’Afrique en titre accusait déjà du retard dans la construction des infrastructures avec un cahier des charges à 16 qualifiés…
Après avoir dans un premier temps fait part de son incompréhension, le président de la Fédération camerounaise, Tombi A Roko, se dit prêt à faire tout son possible pour répondre aux nouvelles exigences de la CAF. “Le Cameroun est une locomotive du football africain. La meilleure manière pour nous de soutenir la vision du nouveau président de la CAF, c’est d’accepter ce nouveau format et ses nouvelles dates et je pense que c’est un défi largement à la portée du Cameroun, qui est un grand pays“, a assuré le dirigeant dans des propos rapportés par le site Camfoot.
Ahmad sera “intransigeant“
“La CAN 2019 était un engagement personnel du Président de la République, Paul Biya, qui tenait à offrir ce cadeau à la jeunesse camerounaise. Donc je pense que le Cameroun relèvera ce défi et organisera la compétition dans les conditions actuelles, avec les 24 équipes et six groupes“, a répété Tombi A Roko.
Il s'agit d'un immense défi car de son côté, le président de la CAF, Ahmad Ahmad, a prévenu qu’il ne fera aucun cadeau au pays des Lions. “Je serai intransigeant sur le standard de la CAN. Soit le pays y répond, soit il ne l’organise pas“, a affirmé le Malgache sur les ondes de RFI. En attendant la visite d'une mission d'inspection de la CAF en septembre, le Cameroun est prévenu.