Malgré le «glissement» de deux ans de la CAN organisée à domicile, le Cameroun peine à fournir toutes les garanties concernant sa capacité à achever les infrastructures nécessaires dans les temps. La preuve avec l’emblématique stade Olembe de Yaoundé (60 000 places), pressenti pour accueillir le match d’ouverture et la finale de la CAN 2021.
Mécontent de l’état d’avancée des travaux dans cette enceinte, le ministre des Sports camerounais, Narcisse Mouelle Kombi, a annoncé vendredi qu’il a résilié le contrat avec l’entreprise italienne Piccini, en charge des travaux depuis 2015 ! Cette annonce intervient après un récent coup de pression de la Confédération africaine de football (CAF), qui a exigé que les travaux soient achevés au plus tard en juin 2020. Et avec la probable programmation de la CAN 2021 en janvier-février au lieu de juin-juillet, le délai risque d’être encore plus restreint. Piccini en a fait les frais.
Pour justifier sa décision, Mouelle Kombi a mis en avant plusieurs problèmes : «l'arrêt des travaux non autorisé par le maître d'ouvrage, l'abandon du chantier dûment constaté par voie d'huissier, la défaillance de l'entreprise caractérisée par le non-respect des engagements contractuels, et la violation de la législation sociale caractérisée par l'accumulation des arriérés de salaire des travailleurs». L’entreprise canadienne Magil Construction aurait été choisie pour achever les travaux en urgence.
🚨 OFFICIEL🚨
Le Ministre des Sports @KombiPr résilie le contrat de l’entreprise PICCINI chargée de la construction du stade Olembé de Yaoundé et s'engage contractuellement avec l'entreprise de MAGIL pour l'achèvement des travaux de construction du complexe sportif d'Olembe pic.twitter.com/RwybFglsNJ— 🅶🆁🅸🅵🅵🅴 2 🅵🅾🅾🆃🇨🇲 (@griffe_2_FOOT) November 29, 2019