Après avoir organisé la Coupe d’Afrique des nations pour la première fois en été cette année, la Confédération africaine de football (CAF) a récemment ouvert la porte à un retour en hiver pour la prochaine édition, qui aura lieu en 2021 au Cameroun. Officiellement, ce sont les conditions météorologiques que l'instance a mis en avant pour justifier ce revirement (juin/juillet correspond à la saison des pluies au Cameroun), mais officieusement, beaucoup estiment qu’il s’agit surtout d’une conséquence de la réforme du Mondial des clubs, qui aura lieu en juin/juillet 2021. Le président de la CAF, Ahmad, a démenti cette version.
«Lorsque nous avons pris la décision de déplacer la CAN au mois de juin, ce que nous avons fait pour le dernier tournoi en Egypte, nous avons toujours dit que nous devions avoir une certaine flexibilité sur les dates», a d’abord rappelé le dirigeant au site Insideworldfootball. «Cela est dû aux différentes conditions climatiques du continent. Je ne sais pas pourquoi les médias ont oublié que cela a été discuté en détail, lors du symposium de la CAF 2017 que nous avons eu au Maroc. A mon avis, il n'est pas possible, en raison des conditions climatiques au Cameroun, d'organiser la Coupe d'Afrique des Nations en juin/juillet. C'est clair, nous devons donc prendre une décision sur la date.»
Le Malgache a ensuite défendu le président de la FIFA, Gianni Infantino, à l'origine de la réforme du Mondial des clubs, en assurant que l’Italo-Suisse a le plus profond respect pour le football africain. «Gianni aime le football africain. Il veut vraiment voir le football africain se développer. Son souci pour notre développement est réel. Pourtant, certains disent qu'il n'a aucun respect pour le football africain. Ce n'est pas vrai. Il travaille avec nous pour que le football africain atteigne un niveau beaucoup plus élevé. Et je lui suis reconnaissant de son soutien», a déclaré un Ahmad droit dans ses bottes.