A l’issue du tirage au sort des éliminatoires de la CAN 2023 effectué mardi, les premiers sélectionneurs ont donné leurs impressions. Tour d’horizon.
Amir Abdou, sélectionneur de la Mauritanie, logée dans un groupe I relevé avec la RDC, le Gabon et le Soudan : «C’est un groupe homogène, la RD Congo va être la grosse équipe, revancharde après avoir raté la CAN. Le Gabon viendra avec ses grosses individualités, le Soudan, il ne faut pas l’enterrer. C’est à nous (Mauritanie) d’aller chercher une qualification. Ce sera difficile, aux joueurs d’être prêts et d’être conquérants. (…) Dès le début, il faut être dans la course et ne pas courir derrière les points, le match contre le Soudan va être important, il faut se concentrer sur ça et aller ensuite au Gabon. Il faut être positif, il faut y croire.» (Source : CAF).
Patrice Neveu, sélectionneur du Gabon, favori du groupe I avec la RDC devant la Mauritanie et le Soudan : «La poule est prenable, à condition qu’on ne pense pas qu’on est meilleur parce que nous avons des corrections à faire et on devra être meilleur qu’on ne l’a été à la CAN. Car, à la CAN, il y a eu des bonnes choses, après on sait qu’il y’a aussi des révisions à faire.» (Source : CLUB SPORT+)
Bubista, sélectionneur du Cap-Vert, qui part sur le papier comme la 2e force du groupe B derrière le Burkina Faso mais devant le Togo et l’Eswatini : «Le groupe a un certain équilibre mais peu importe les sélections, notre objectif reste la qualification. Ce ne sera pas facile mais je pense que nous avons nos chances si nous respectons nos adversaires et croyons en nous. Nous sommes le Cap-Vert et nous jouons pour gagner sur n’importe quel terrain et avec n’importe quel adversaire.» (Source : CAF)
Paulo Duarte, sélectionneur du Togo, qui a hérité d’un groupe B relevé avec le Burkina Faso et le Cap-Vert, plus l’Eswatini : «Un groupe équilibré avec des équipes que je connais. Le Burkina Faso où j’ai travaillé pendant 8 ans. Le Cap- Vert avec des joueurs de qualité qui jouent en Europe et où il est difficile d’aller jouer dans un stade avec beaucoup de vent. Une équipe qui a beaucoup progressé. Puis l’Eswatini, une équipe qui est mal classée. Mais en football il n’y a pas de match facile. On n’a peur de personne. Le Togo est une équipe en évolution. On commence à grandir et avoir l’esprit de toujours gagner. Il faudra compter avec nous pour la qualification.» (Source : CAF)