La CAN féminine ouvre ses portes ce samedi au Cameroun. Une fois encore favori, le Nigeria devra se méfier du pays-hôte, finaliste de la dernière édition et qui entend confirmer sa progression à domicile.
Comme souvent avant le coup d’envoi de chaque CAN féminine, on se demande qui pourrait bien empêcher le Nigeria de décrocher la couronne. Victorieuses de neuf des onze éditions, les Super Falcons s’avanceront une nouvelle fois favorites lors de la compétition qui s’ouvre ce samedi au Cameroun. Sans compter que la seule sélection qui a su stopper leur hégémonie, la Guinée Equatoriale (en 2008 et 2012), a été disqualifiée et ne sera pas de la partie. Mais comme l’écart avec les autres nations se réduit et que les coéquipières d’Asisat Oshoala ne sont pas parvenues à se qualifier pour les Jeux Olympiques l’été dernier, le rêve est permis pour les autres sélections.
En premier lieu, le pays-hôte camerounais qui a bénéficié de son statut pour éviter l’ogre nigérian et a hérité d’un groupe A abordable à première vue. Mais méfiance car l’Egypte, de retour après 18 ans d’absence, a sorti la Côte d’Ivoire, 3e de la dernière édition en qualification, tandis que les deux représentants africains lors des derniers JO, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe, complètent cette poule. Il y a deux ans, lors de la précédente édition, les Lionnes avaient pris le meilleur sur les Banyana Banyana en phase de groupes. Et les Camerounaises ont une revanche à prendre face aux Mighty Warriors, qui leur avaient barré la route vers Rio.
Les Lionnes visent haut
Portées par leur superstar Gaëlle Enganamouit (Rosengard), les protégées de Carl Enow Ngachu visent en tout cas très haut à domicile. “Nous attendons ce moment depuis longtemps. Nous y sommes. Quand nous avons appris que le Cameroun allait organiser la Coupe d’Afrique, nous avons réalisé que ce sera notre plus grand challenge. Nous devons tout faire pour ne pas décevoir notre public, et permettre qu’au soir du 3 décembre nous puissions célébrer ensemble. En 2012 le Cameroun était troisième ; en 2014, nous étions deuxièmes ; donc en 2016, nous devons remporter cette compétition“, a lancé le technicien face à la presse.
Dans l’autre groupe, le Nigeria et l’expérimenté Ghana semblent partir avec une longueur d’avance sur le Mali, qui n’est jamais parvenu à sortir de la phase de poules en 5 tentatives et qui ne doit sa présence qu’à la disqualification de la Guinée Equatoriale. Le Kenya, découvrira quant à lui la compétition. Mais on n’est jamais à l’abri de quelques surprises.