CAN U17 : la Côte d’Ivoire assomme le Mali et décroche son billet pour les quarts

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La Côte d’Ivoire a dominé le Mali (2-4) ce lundi au stade municipal de Berrechid (Maroc) pour le compte de l’ultime journée de groupes de la CAN U17 2025. Un résultat obtenu à la faveur d’un début de match tonitruant imprimé par Alynho Haïdara, et d’un éclair de génie dans les arrêts de jeu signé Broulaye Cissé. Suffisant pour valider la qualification des Éléphanteaux en quarts de finale et pour la Coupe du monde de la catégorie. Ces derniers chipent par la même occasion la première place du groupe D à leurs adversaires du jour, qualifiés avant le coup d’envoi.

La partie démarrait sur les chapeaux de roues. Et ce, à l’initiative de la Côte d’Ivoire, prenant à la gorge sa rivale géographique. Quatrième minute : parfaitement décalé vers la droite par Yannis Touali, Alynho Haïdara ouvrait le score en battant dans la foulée Ianis Sacko pas exempt de reproche (0-1). Muet devant l’Angola précédemment, l’avant-centre de Mayence en profitait pour retrouver le chemin des filets. 

La Côte d'Ivoire et Haïdara survolent le premier acte

Neuf minutes plus tard, le Mali tenait l’opportunité d’égaliser. Héritant d’un bon ballon à droite dans la surface, Ndjicoura Bomba se présentait seul face au gardien Christ Kouassi. Mais l’attaquant n’osait pas tenter sa chance. Ce dernier exécutait plutôt une passe en retrait interceptée par les Ivoiriens, gâchant pour le coup une énorme occasion (13e).

Efficace, la Côte d’Ivoire n’avait pas besoin, elle, de mille et une opportunités pour piquer. À la 15e, Haïdara s’offrait le doublé sur penalty et faisait le break pour les Éléphanteaux (0-2, 18e). 

Étrangement apathique, sans que l’on sache si c'était à cause de la qualification empochée depuis la précédente journée ou en raison de l’impact mis par l’adversaire, le Mali balbutiait son football. Le tir mou et sans danger quoique cadré de Seydou Dembele en était la parfaite illustration (28e).

Le Mali se rebiffe

Peu importait pour les Ivoiriens ! Huit minutes après un énorme raté de la part de Yannis Touali, qui tirait à côté du poteau gauche de Ianis Sacko au bout d’un contre à deux contre un (33e), Moïse Diarrassouba creusait l’écart pour les Orange. Trouvé au second poteau sur une transmission de l’inévitable Haïdara depuis la gauche, l’attaquant était tout heureux de battre sur sa reprise I. Sacko, trompé par la trajectoire du ballon dévié par un défenseur (0-3, 41e).

Bref, une première période parfaite pour les Ivoiriens. Ou presque. Car, ces derniers tombaient dans la facilité et se faisaient punir sur une bévue conduisant derrière à la réduction du score. Seydou Dembélé jaillissait à gauche pour intercepter une passe mal assurée et ajustait Christ Kouassi (1-3, 45e+3).

Boostés par ce but, les Aiglonnets montaient d’un cran au retour des vestiaires. Cela se reflétait d’abord en défense, lorsqu’ils résistaient à une nouvelle vague ivoirienne via un sauvetage sur la ligne (54e). Puis en attaque, avec un second but, inscrit par N. Bomba. Ce dernier suivait parfaitement un penalty raté par Seydou Dembélé pour porter le score à 2-3 (69e).

L'éclair de génie de Broulaye Cissé

Décidément ragaillardi, le Mali poussait en toute fin de match, histoire de revenir au score. Cependant, c’était sans compter sur Broulaye Cissé, auteur d’une entrée en jeu spectaculaire. En effet, une minute après sa sortie de banc, le bonhomme inscrivait le but somptueux qui permettait aux siens de sceller la victoire. Sur son premier ballon, l’attaquant décochait une frappe flottante depuis les abords de la surface à gauche, et qui mourait dans le coin gauche de I. Sacko (2-4, 90e+5).

La Côte d’Ivoire s’impose et finit en tête du groupe D. Le Mali, qualifié depuis belle lurette, termine deuxième. Les Ivoiriens affronteront le Sénégal en quarts de finale de la CAN U17. Ce sera la Tunisie pour le Mali.

Les compos de Mali-Côte d'Ivoire

Compo Mali U17 contre Côte d’Ivoire U17
Compo Côte d’Ivoire U17 contre Mali U17
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Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.