Ce mardi à Casablanca, le Maroc va se frotter à la Côte d'Ivoire dans le cadre des demi-finales de la CAN U17 que le pays organise. Pour accéder en finale, pas d'autre choix que de faire chuter les Eléphanteaux. Dans l'autre rencontre, le Nigeria sera opposé à la Tunisie.
Place aux choses sérieuses ! Organisateur de cette 10e édition de la CAN U17, le Maroc voit se dresser la Côte d'Ivoire pour lui contester la place pour la finale de la compétition. Une rencontre qui va mettre aux prise une sélection qui a le vent en poupe face à une équipe ivoirienne qui avance sans faire de bruit.
Les Ivoiriens sans pression
Sortis en tête de la poule A, où ils ont été invaincus, les Lionceaux de l'Atlas font figure de favoris de la confrontation, d'autant plus qu'ils vont jouer devant leur public. Un atout de taille pour les poulains d'Abdellah Idrissi, qui pourrait avoir son utilité pour aller chercher la qualification.
De leur côté, les Ivoiriens arrivent sans pression. “Nous sommes aujourd'hui dans une logique de construction de l'équipe. L’important n’est pas tant l’objectif final, mais plutôt le cheminement jusqu’à celui-ci. Il est d’ordre pédagogique et il concerne la maîtrise du contexte du haut niveau“, a fait savoir le sélectionneur Ibrahim Kamara.
Abd El El Hay Soltane : “Nous qualifier pour la finale“
Dans l'autre rencontre, la Tunisie aura un obstacle de taille à franchir en la personne du Nigeria. Impressionnants face au Ghana (6-1) et au Congo (7-0), les Golden Eaglets font figure d'épouvantail du tournoi, surtout avec l'actuel meilleur buteur, Isaac Success dans leurs rangs.
Mais pour les Tunisiens, à ce stade de la compétition, la finale est devenue un impératif à atteindre. “Le Nigeria est une vraie équipe africaine, qui allie puissance physique et qualité technique énormes… Si nous jouons à notre vrai niveau, je pense que nous pouvons les battre et nous qualifier à la grande finale“, a confié Abd El Hay Soltane le sélectionneur des Aiglons de Carthage sur les ondes de la Radio Tunisienne Nationale. Verdict dans quelques heures…