CAN U17 : Nabil Baha livre les clés de la finale Maroc-Mali

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À un match de remporter possiblement la première CAN U17 de l’histoire du Maroc, le sélectionneur des Lionceaux de l’Atlas, Nabil Baha, s’est mouillé en donnant les clés de la finale.

De passage en conférence de presse ce jeudi, l’avant-veille de la finale contre le Mali (samedi à Mohammédia à 15h heure marocaine désormais), Nabil Baha a dévoilé les ingrédients nécessaires à la conquête du titre à la CAN U17

Il y a deux ans, les Lionceaux de l’Atlas avaient été renversés en toute fin de match par le Sénégal à 10 minutes du titre. Et en 2013, ils avaient été éliminés aux portes de la finale par la Côte d’Ivoire. Des Ivoiriens sur lesquels ils ont pris leur revanche au même stade de la compétition mardi dernier (0-0, 4-3 ap. tab.). Prémonitoire de la victoire sur le signe indien ?

Physique, capacité d’adaptation et gestion des phases de jeu

Face à un Mali revanchard (battu en demies lors de l’édition précédente), le Maroc devra remporter le défi physique, a en tout cas prescrit Nabil Baha. « Nous nous sommes bien préparés à affronter le Mali dans un match qui se décidera sur des petits détails tels que la forme physique », a indiqué le technicien de 43 ans, sans faire abstraction de la « pression » sur les épaules de son équipe qui sera devant son public en tant qu’hôte. 

Et qu’importe si ses ouailles joueront l’après-midi en raison du changement de l’heure du coup d’envoi (15h heure locale contre 20h initialement) ! « Nous sommes prêts à jouer ce match quel que soit son timing », a martelé N. Baha, mettant l’accent sur la capacité d’adaptation. L’équipe qui s'adapte plus rapidement a une plus grande chance de gagner. »

Enfin, le natif de Remiremont a souligné l’importance de la gestion des phases de jeu. « Le Mali a de bons joueurs et nous nous attendons à un match difficile, mais surtout, il faut rester concentré et bien jouer le match tout au long de ses phases », a-t-il ajouté.

CAN U17 : Nabil Baha livre les clés de la finale Maroc-Mali

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.