Pays organisateur de la CAN U20, le Sénégal affronte le Mali ce jeudi en demi-finale. Revenus de nulle part et fébriles défensivement, les Lionceaux vont devoir se surpasser face à des Aiglons qui écrasent tout sur leur passage avec trois victoires en autant de matches.
“Notre principal objectif était d’atteindre les demies, ce qu’on a fait. Maintenant, le prochain but c’est la victoire ultime. On ne nous a pas servi la qualification sur un plateau, on a travaillé très dur pour l’obtenir.” Le sélectionneur Jopseh Koto défend ses Lionceaux becs et ongles. Revenu de nulle part lors du dernier match de poule contre le Congo, le Sénégal a décroché une qualification inespérée pour les demi-finales de la CAN U20 qu’il organise.
Mais avant de rêver à une finale face au Nigeria, dimanche, il faudra battre le Mali, jeudi (17H GMT), à Dakar. Vainqueurs de leurs trois matches de poule, dont la “finale” contre le Ghana, l’un des favoris de la compétition, les Aiglons partent avec les faveurs des pronostics contre un Sénégal joueur mais aux lacunes défensives criantes (8 buts encaissés en trois matches).
“Vous allez voir une autre équipe du Sénégal“
“Les joueurs étaient tétanisés par l’enjeu mais maintenant que la qualification à la Coupe du monde est en poche, vous verrez une autre équipe du Sénégal qui ne craint aucune autre sélection“, assure Jopseh Koto, qui explique avoir discuté avec son staff technique pour régler les problèmes défensifs.
Les Lionceaux peuvent même partir avec un avantage psychologique puisqu’ils ont battu le Mali quatre fois lors des six matches amicaux disputés entre les deux sélections au cours des derniers mois. Cet historique explique peut-être pourquoi l’heure est à l’humilité côté malien, malgré une excellente phase de groupes.
“Nous respectons l’équipe du Sénégal. Ça sera un match difficile“, prévient le sélectionneur Fagnéry Diarra, serein malgré le soutien du public dont va bénéficier son adversaire au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar. “Le match se jouera sur le terrain“, lance-t-il. Et si le Sénégal et le Mali abordaient vraiment la rencontre sur un pied d’égalité ?
