Il n’aura pas fallu attendre bien longtemps… Cinquième match au programme dans ce CHAN 2020, le Maroc-Togo (1-0) de ce lundi a été émaillé par plusieurs grosses polémiques arbitrales.
Dès la 11e minute, les Lions de l’Atlas auraient en effet dû obtenir un penalty évident mais la grosse semelle de Moubarak Issifou sur Soufiane Rahimi est restée impunie, pour le plus grand désarroi de l’attaquant du Raja Casablanca, resté plusieurs instants au sol pour recevoir des soins.
Peut-être en guise de compensation, l’arbitre malgache de ce match, Andofetra Rakotojaona, a en revanche accordé un penalty assez lunaire aux Marocains un quart d’heure plus tard en raison d’une charge pas du tout évidente de Kokouvi Amekoudi sur Yahya Jabrane. Au ralenti, le Togolais ne semble pourtant pas toucher son vis-à-vis qui tombe parce que sa frappe a été contrée. La décision de donner à retirer ce penalty, dans un premier temps repoussé par le portier des Eperviers, Abdoul-Moubarak Aigba, est en revanche logique en raison des deux pieds décollés de la ligne du gardien. Ce qui a permis à Jabrane d’inscrire le seul but de la partie.
La VAR seulement en quart
En revanche, les Togolais auront beaucoup plus de mal à digérer le penalty qui leur a été refusé à la 83e minute lorsque Walid El Karti a séché Richard Nane en pleine surface. M. Rakotojaona n’a pas souhaité tenir compte de ce geste car il a sifflé un coup franc pour le Maroc suite à une main offensive d’Ismail Ouro-Agoro. Si cette main est bien réelle, elle est toutefois intervenue quelques secondes après le tacle du Marocain, qui aurait donc bel et bien dû être sanctionné.
Même si la victoire des Lions de l’Atlas est totalement méritée au vu de la physionomie du match, les Eperviers pourront logiquement l’avoir mauvaise à l’issue du premier match de leur histoire dans la compétition… Pour rappel, la VAR sera utilisée seulement à partir des quarts de finale.