Dans une interview accordée au Telegraph, Nicolas Jackson a retracé son parcours exceptionnel, de sa ville natale jusqu'à devenir l'attaquant phare de Chelsea.
Grand admirateur de Cristiano Ronaldo, au point de reproduire sa célébration iconique, l’ancien joueur de Villarreal a également abordé un aspect moins reluisant de son jeu : les cartons jaunes. Au cours de la saison en cours, l'attaquant a écopé de plus de cartons jaunes (7) que de buts marqués (6). Une statistique qui ne lui a pas permis d’échapper à une suspension d'un match pour accumulation de 5 cartons, tous reçus lors des 6 premiers matchs de championnat.
Pochettino said he’s going to punish himself for getting suspended for three yellow cards:
"[Jackson] had to run [for his punishment]. I am going to pay for a dinner because I got suspended and I cannot run, so I prefer to pay." pic.twitter.com/kdBzvshV7H
— 𝗟𝗮𝗱𝗲.™ (@CFCLade_) November 25, 2023
Malgré les avertissements de son entraîneur Pochettino, Jackson semble peu enclin à changer son style de jeu. “Le coach m’a parlé et m’a dit de faire attention. Lorsque vous réclamez un carton (contre l’adversaire, ndlr), vous recevez un carton jaune. Je prévois de changer cela. Mais cela ne me dérange pas de recevoir 40 cartons jaunes si je marque 30 buts !“, a ainsi déclaré le talentueux joueur sénégalais, un brin taquin. Il a ajouté avec détermination : “J’ai des objectifs en tête. Je vous dirai à la fin de la saison si j’y arrive. Je suis convaincu que je le ferai.“
Pieds nus jusqu’à ses 16 ans
L'interview a également mis en lumière les débuts modestes de Nicolas Jackson dans le football. À Ziguinchor, au Sénégal, il jouait pieds nus dans la rue, par passion. “On ne jouait qu’entre potes. Il n’y a pas de club, on joue juste parce qu’on aime le foot. Parfois peut-être, on peut mettre l’équivalent d’un euro chacun et s’affronter. On prend du plaisir, on joue sans chaussure“, a-t-il partagé, évoquant son enfance difficile.
À l'âge de 16 ans, il a enfin obtenu ses premiers crampons, offerts par sa mère. “Ma mère me les avait achetés, ils étaient bon marché, pas comme des neufs. C’étaient des crampons de seconde main. Au début, je ne jouais pas avec parce que je n’étais pas habitué“, a confié Nicolas Jackson. Un témoignage qui illustre la détermination et la passion qui ont marqué son ascension vers les sommets du football.