En poste depuis 15 mois, Daniel Sanchez a été remercié ce vendredi du banc du Club Africain. Sous pression depuis le début de saison malgré le titre de champion décroché en juin, le technicien français n’a pas résisté à la défaite mercredi dans le derby de la capitale.
Comme quoi, on peut décrocher le titre de champion et être limogé quelques mois plus tard. Daniel Sanchez vient de l’apprendre à ses dépens. Débarqué au Club Africain à l’été 2014, ce qui en faisait l’un des entraîneurs les plus anciens en poste en Tunisie, le technicien français a été limogé vendredi par le sulfureux Slim Riahi, président des Rouge et Blanc.
Sur un siège éjectable depuis le début de la saison, l’ancien entraîneur de Valenciennes était déjà passé tout près de la sortie en août, la presse tunisienne dressant la longue liste des favoris pour lui succéder. C’est finalement la défaite contre l’Espérance de Tunis dans le derby de la capitale mercredi (0-2) qui aura été fatale à Sanchez, qui paie également un début de saison raté avec deux défaites en quatre matches et une dixième place au classement (avec un match en moins).
Kouki pressenti
La saison passée, le technicien avait pourtant conduit le club du quartier de Bab Jedid à son premier titre de champion après 7 ans d'abstinence. Des états de service qui n’ont pas pesé bien lourd face à l’impatience de ses dirigeants. Sur les ondes de Mosaïque FM, Nabil Maâloul a notamment reconnu avoir discuté avec le CA dès cet été. Mais l’actuel sélectionneur du Koweït a décliné car l’offre ne correspondait pas à ses attentes financièrement.
C'est finalement Nabil Kouki qui tient la corde pour succéder à Daniel Sanchez. Parti en mars entraîner Al Hilal, le technicien tunisien a conduit le club soudanais en demi-finale de la Ligue des champions, mais il entend désormais revenir au pays. Il est attendu vendredi à Tunis pour finaliser les négociations.
