Alors que la Colombie et la Côte d'Ivoire vont s'affronter jeudi lors de la 2e journée de la phase de groupes de la Coupe du monde 2014, les Colombiens redoutent la présence de Didier Drogba dans l’effectif des Eléphnats. Ils comptent sur le sélectionneur national, José Pakerman pour faire la différence.
De notre correspondant
Fort de leur éclatante victoire d’entrée aux dépends de la Grèce (3-0), les Colombiens se voyaient déjà survoler la poule C de la Coupe du monde 2014. Mais la prestation des Eléphants face au Japon (2-1), a calmé leurs ardeurs. “‘Je pense que maintenant que nous voyons la Côte d'Ivoire comme notre principal concurrent“, confie Natalia Roldan, journaliste à Cromos Magazine.
A l'en croire, face à une équipe comme la Côte d’Ivoire, le danger peut venir de partout. “La Côte d’Ivoire a prouvé qu’elle a une attaque explosive constituée de trois ou quatre joueurs extraordinaires. En l’occurrence Didier Drogba, Yaya Touré, Wilfried Bony et Gervinho. Si nous les perdons de vue, ils peuvent nous faire mal“, fait-elle remarquer.
Drogba, l’épouvantail
Au sein de ce quatuor, un joueur, plus que les autres, intrigue les Colombiens. A savoir, Drogba. “Drogba a une puissante énergie. C’est une source d’inspiration pour ses coéquipiers. A lui seul, il est capable de booster l'esprit de toute l'équipe. Il se déplace avec une telle habileté qu’il est imprévisible. Si les choses ne vont pas bien sans lui, le faire jouer, c’est presque la victoire assurée“, témoigne la journaliste.
En plus des individualités, Natalia Roldan pense que collectivement, la Selephanto est également à craindre. “Les Eléphants sont physiques et ont le pouvoir de changer rapidement le rythme du jeu. Ce qui a pour effet de fatiguer et déstabiliser leurs adversaires“, analyse-t-elle.
Pekerman, l’espoir
Au regard de ces énormes potentialités de leur adversaire de ce jeudi, les Colombiens s’en remettent à l’expérience et à la virtuosité du sélectionneur national, José Pekerman. “Ici en Colombie, les supporters pensent que notre espoir peut être Pekerman. Les joueurs ivoiriens sont forts physiquement et techniquement. Cependant tactiquement, nous pouvons prendre le dessus grâce à Pekerman qui a beaucoup plus d’expérience. Ce, contrairement à Sabri Lamouchi qui est en apprentissage“, conclu-t-elle.
A toutes fins utiles, rappelons que la Côte d’Ivoire et la Colombie s’expliquent ce jeudi 19 juin à Brasilia sous le coup de 16h. Vainqueurs lors de la première journée, cette opposition entre Eléphants et Cafeteros s’annonce comme la finale de ce groupe C.