Delvin Ndinga est un homme en colère. Sorti de sa retraite internationale en mars, le milieu de terrain de Panetolikos n’est pas parvenu à empêcher le Congo de manquer une 3e CAN consécutive. Titulaire et capitaine lors du match face au Sénégal (0-0), le joueur de 33 ans a ensuite été écarté à l’occasion du déplacement fatal en Guinée Bissau (3-0). L’ancien Auxerrois impute ce fiasco à certaines pratiques malveillantes qui seraient toujours en vigueur au sein de la sélection. Dans son viseur notamment : le 1er vice-président de la Fédération (Fecofoot), Jean Médart Moussodia.
«C’est la goutte de trop et je me dis qu’aujourd’hui, la personne la mieux placée pour dénoncer certaines choses, c’est moi. Je n’ai pas assez d’éléments (de preuves, ndlr) mais le 1er vice-président de la Fédération, c’est lui qui a imposé au coach (Barthélémy Ngatsono, ndlr) les onze joueurs qui allaient débuter le match, notamment ma non-titularisation pour donner le capitanat à (Thievy) Bifouma», a dénoncé le natif de Pointe-Noire sur les ondes de RFI.
«Il est coutumier du fait, ce n’est pas la première fois qu’il se passe ce genre de choses au Congo. Le coach, lui, n’avait pas le choix, il n’a fait qu’exécuter les ordres. Je suis sûr à 100% que ça s’est passé comme ça. Cela faisait plus de dix ans que j’étais en sélection et ce système-là existait et, là, ça continue», a-t-il poursuivi. «Donc aujourd’hui, je me dis, pourquoi ne pas parler, dénoncer tout ça. Comme ça, les jeunes qui vont arriver derrière, vont bénéficier d’un meilleur système que celui-là.» Des accusations qui vont faire du bruit au pays des Diables Rouges !