Coupe CAF : pourquoi l’USM Alger a refusé le stade Nelson Mandela pour la finale retour

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Alors qu’il a une main et demie sur la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), l’USM Alger a rejeté une première proposition de stade pour la finale retour.

Dimanche, l’USM Alger a pris une sérieuse option sur la victoire en finale de la Coupe CAF en surprenant les Young Africans, lors de la manche aller au stade Benjamin Mkapa de Dar es Salaam (1-2). Les Usmistes devront finir le travail au retour au stade du 5-Juillet-1962, le 3 juin, pour mettre définitivement la main sur la coupe. Mais, les Rouge et Noir auraient pu voir la finale retour disputée en-dehors de leur antre.

« Nous avons refusé catégoriquement »

En effet, comme révélé par Ahmed Arab, le président de l’USM Alger, le club algérois s’est vu proposer de disputer la finale retour dans la nouvelle enceinte du Stade Nelson Mandela de Baraki, également basée dans la capitale algérienne. Une proposition vite déclinée par l’officiel. « Nous avons subi beaucoup de pressions. Certains voulaient domicilier cette finale au Nelson Mandela, mais nous avons refusé catégoriquement. Cette rencontre va se dérouler au stade du 5-Juillet-1962 », a confié le patron de l'USMA. Puis de se justifier : « On a préféré le stade du 5 juillet parce que c'est notre stade. On le connait et en plus il est grand. Le stade de Baraki pose problème notamment pour les supporters qui ne peuvent pas s'y garer, ils doivent laisser leur voiture aux Sablettes puis prendre un bus, ça ne va pas. »

À noter que l’USMA est en finale de la Coupe CAF pour la première fois de son histoire. Après avoir mis fin à la série d’invincibilité domestique des Young Africans, les Algérois sont bien partis pour soulever le premier trophée continental de leur histoire.

Coupe CAF : pourquoi l’USM Alger a refusé le stade Nelson Mandela pour la finale retour

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.