Pratiquement qualifiée pour la finale de la Coupe de la CAF après sa victoire 5-1 contre le Zamalek à l’aller, l’Etoile du Sahel se déplace au Caire avec une confiance maximale samedi pour la manche retour. Mais Faouzi Benzarti et ses hommes l’assurent, “il faut se méfier de la bête blessé”.
Pas un nuage à l’horizon. Victorieuse 5-1 du Zamalek à l’aller, l’Etoile du Sahel aborde la demi-finale retour de la Coupe de la CAF et son déplacement au Caire samedi, avec une sérénité maximale. Forts du plus large écart jamais enregistré en demi-finale dans la compétition, les Tunisiens peuvent même s’appuyer sur deux coups de pouce supplémentaires : Le contexte de la rencontre d’abord, puisque, malgré les requêtes du Zamalek, le match devrait avoir lieu dans un stade Petrosport à huis clos, comme souvent en Egypte ; et un groupe quasiment au complet d’autre part. Blessé depuis juillet et le tacle assassin de Brice Dja Djédjé lors du match amical contre l’OM, Franck Kom effectue son grand retour dans le groupe. Il est accompagné de Mohamed Amine Ben Amor, absent à l’aller.
Pourtant, ne comptez pas sur Marouène Tej, auteur d’un doublé à l’aller, et ses coéquipiers pour fanfaronner. “Rien n'est encore fait. Un match très difficile nous attend au Caire. Afin que notre fatigue soit récompensée, il faut se dire que rien n'est joué et qu'il faut se méfier de la réaction de la bête blessée“, prévenait le latéral gauche dès le coup de sifflet final de la manche aller. Même son de cloche du côté de Baghdad Bounedjah. “Il faut finir le travail en gardant les pieds sur terre“, met en garde le serial buteur, que le poteau a privé d’un doublé dimanche dernier. Bien conscient que ses poulains risquent de céder à la facilité, l’entraîneur Faouzi Benzarti en a remis une couche lors de la séance d’entraînement de jeudi, appelant chacun à rester mesuré.
Le Zamalek ressort les livres d'histoire
De son côté, pour garder espoir, le Zamalek se remémore ses folles remontées passées. Comme le 6-1 infligé aux Ethiopiens de Mechal Army en 1976 dans la défunte Coupe des vainqueurs de coupes après la défaite 2-0 du quart de finale aller. Ou encore le 3-0 face à la JS Kabylie en Ligue des champions 1984 après le 3-1 encaissé en demi-finale aller. “On fera tout ce qui est possible pour gagner contre l’Etoile. Le match aller appartient à l’histoire et on doit jouer sans rien avoir en tête, à part la volonté de gagner et de se qualifier pour la finale. On doit prendre les choses les unes après les autres et croire en nous et en nos chances“, clame Jesualdo Ferreira, l’entraîneur du Zamalek. Sous pression, les auteurs du doublé Coupe-championnat d’Egypte ont tout de même décidé d’organiser l’entraînement de vendredi à huis clos.
Dimanche, dans l’autre demi-finale, la tâche sera moins compliquée mais les attentes sans doute plus fortes pour Al Ahly. Battus 1-0 par les Orlando Pirates à l’aller, les tenants du titre compteront sur leur attaque Antwi-Evouna pour renverser la vapeur au retour. Là encore, le match aura lieu dans un stade de Suez privé de supporters. “Au match aller, nous avons fait une erreur défensive et les Orlando Pirates en ont profité. On ne méritait pas de perdre mais on a manqué plusieurs occasions de marquer. Heureusement, on ne répétera pas cette erreur dimanche“, assure l’entraîneur Fathi Mabrouk. Le ton est donné.
Le programme des demi-finales retour (horaires GMT)
Samedi 3 octobre
18H30, Zamalek (Egypte) – Etoile du Sahel (Tunisie) (1-5)
Dimanche 4 octobre
18H30, Al Ahly (Egypte) – Orlando Pirates (Afrique du Sud) (0-1)
