La veille de son quart de finale retour de la Coupe de la Confédération, contre les Young Africans au Benjamin Mkapa National Stadium de Dar es Salaam dimanche (0-0), l'équipe de Rivers United a vécu un traumatisme.
La veille de la rencontre en terre tanzanienne, alors qu’ils devaient refaire leur retard de deux buts concédés lors de la manche aller à Uyo au Nigeria (0-2), les visiteurs ont été victimes d’un cambriolage de leur bus doublé d’une attaque chimique, alors que celui-ci était heureusement vide. « À peine 24 heures avant le coup d'envoi du quart de finale retour de la Coupe de la Confédération à Dar es Salam, le bus de l'équipe de Rivers United a été cambriolé et des objets d'une valeur de plusieurs milliers de dollars ont été volés, a signifié le club sur ses réseaux sociaux, la veille de la manche retour. Alors qu'ils terminaient leur dernière séance d'entraînement avant le choc contre les Young Africans de Tanzanie, les Pride of Rivers ont constaté que leur bus d'équipe avait été cambriolé et aspergé de produits chimiques toxiques et qu'une somme de 5 250 dollars (environ 4 700 euros, ndlr) avait disparu. »
The Pride of Rivers while completing their final training session ahead of the clash against Young Africans of Tanzania noticed that their team bus has been broken into and sprayed with toxic chemicals and a sum of $5,250 is missing. pic.twitter.com/1Dh1IrxrsU
— Rivers United FC (@RiversUnitedFC) April 29, 2023
Les Rivers United saisissent la CAF
En riposte à cette attaque déstabilisante, les dirigeants des Rivers United, déjà éliminés du tournoi, ont décidé de porter plainte devant la Confédération africaine de football (CAF). « Le coordinateur général de la CAF, Ali Nwebe et le chef de la sécurité de la CAF, Jamil Bawalaggana Mpagi, ont confirmé qu'un produit chimique toxique a été pulvérisé dans le bus. Rivers United a adressé un rapport à la CAF dans l'attente d'une décision de l'instance dirigeante du football », a conclu le champion du Nigeria 2022. Sur la vidéo mise en ligne par le quart de finaliste, on voit en effet plusieurs officiels se succéder dans le but et rebrousser chemin, pris au coeur par l'odeur qui se dégageait.
Dans une ambiance électrique, les Pride of Rivers n’auront pas réussi à surmonter la tentative d’intimidation dirigée à leur encontre. Une élimination au goût amer qui aura sans doute du mal à passer. En 2019, l'entraîneur congolais Florent Ibenge avait déjà dénoncé la présence de vapeurs toxiques dans le vestiaire lors d'un déplacement en Tanzanie pour affronter Simba…
