Lors d'un grand entretien sur la Coupe du monde 2030 et la CAN 2026, Fouzi Lekjaa, patron du football marocain, en a profité pour glisser quelques mots sur l'élimination marocaine en demi-finale du Mondial 2022. Une blessure encore ouverte, notamment à cause d'erreurs d'arbitrage, qu'il dénonce toujours.
Le Maroc a marqué l’histoire du football lors de la Coupe du monde 2022 au Qatar en devenant la première nation africaine à atteindre les demi-finales. Le fruit d’une politique sportive ambitieuse qui a été portée par le président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), Fouzi Lekjaa, et la vision du Roi Mohammed VI.
Vainqueurs de la Belgique, de l’Espagne (aux tirs au but) et du Portugal, les Lions de l’Atlas ont vu leur rêve s’arrêter aux portes de la finale, avec une défaite 2-0 face à la France. Un match au goût amer, non seulement pour le résultat, mais aussi pour des décisions arbitrales qui continuent de faire débat.
Une élimination entachée de polémiques
Lors de cette demi-finale contre les Bleus, plusieurs situations litigieuses ont marqué la première période. Deux actions en particulier ont suscité l’incompréhension du camp marocain : deux potentielles fautes dans la surface de réparation qui auraient pu offrir des penalties aux Lions de l’Atlas. Pourtant, ni l’arbitre mexicain César Arturo Ramos, ni la VAR n’ont bronché. Une situation qui a poussé la FRMF à déposer une réclamation officielle auprès de la FIFA.
Les joueurs marocains, avaient exprimé leur incompréhension et leur colère face à ces décisions contestées. Le capitaine Romain Saïss n’avait pas mâché ses mots après la rencontre :
« On vient nous faire des meetings avant les grandes compétitions à propos de l’arbitrage, de ceci, de cela, mais à un moment donné, il faut arrêter de prendre les gens pour des cons. Parce que ça peut changer le cours d’un match, après ce n’est pas non plus que ça… »
Une prise de parole, deux ans après
Fouzi Lekjaa, en homme de terrain et fervent défenseur du football marocain, n’a pas caché sa frustration face à ces décisions arbitrales, dans un entretien qu'il a accordé au quotidien argentin Olé. Alors que le sujet initial de l'interview traitait de la CAN 2025 et de la Coupe du monde 2030, toutes deux attribuées au Maroc, le patron de la FRMF n'a pas pu s'empêcher d'avoir un mot sur le Mondial 2022, le parcours marocain, et ladite controverse :
« Gagner le Mondial ? Nous nous sommes dit qu’il faut supprimer cette barrière et passer à la phase suivante. Nous l’avons fait. Nous avons perdu contre la France avec un petit détail, notamment l’arbitrage. Nous n’allons pas attendre 2030, nous pouvons le faire en 2026, pourquoi pas ? »
Les Lions de l’Atlas ne veulent désormais plus être de simples figurants et comptent bien poursuivre leur progression pour réaliser l’exploit en 2026.
