Coupe du monde 2026 (Q) : gros couac pour le Cameroun avant l’Eswatini

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Péripétie pour l’équipe du Cameroun à moins de 24 heures du match contre l'Eswatini comptant pour la cinquième journée des qualifications pour la Coupe du monde 2026.

En prévision de leur rencontre avec l'Eswatini, ce mercredi au stade Mbombela de Nelspruit (Afrique du Sud) à partir de 18h heure locale (GMT+2), les Lions Indomptables ont embarqué de Yaoundé avec leurs maillots Fourteen flambant neufs dans les valises mardi à 12h du Cameroun (GMT+1), comme informé via sa page officielle Facebook par la Fédération (Fecafoot).

La bande à Marc Brys a atterri à bord d’un vol spécial camairco en escale à Johannesburg dans la soirée. Selon son itinéraire initial, elle était censée rallier directement Nelspruit située à plus de 300 km l’Est. Mais énorme contre-temps : leur vol a été annulé. En effet, l’aéroport johannesbourgeois a été fermé, informent notamment nos confrères de Sport News Africa

Les joueurs bloqués à l’aéroport

Les joueurs sont donc bloqués dans les locaux, comme illustré par les photos largement relayées par la presse camerounaise. Toujours selon SNA, la délégation camerounaise explore une alternative par voie routière à l’heure où sont rédigées ces lignes, même si rien n’est moins sûr. Une situation qui rappelle celle de l’équipe du Nigeria bloquée en Libye l’an dernier, toutes proportions gardées bien évidemment.

Le média Kamerfoot évoque un plan de vol mal ficelé, dont la responsabilité devrait immanquablement être imputée par ses détracteurs au président de la Fecafoot, Samuel Eto’o, élu au comité exécutif de la Confédération afrcicaine de football (CAF) la semaine passée. Une préparation en somme pas des plus idéales la veille d’un match important pour la qualification à la Coupe du monde. Affaire à suivre…

Coupe du monde 2026 (Q) : gros couac pour le Cameroun avant l’Eswatini

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.