Coupe du monde féminine : le coup de pression des Super Falcons

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Après leur élimination hier lundi lors de la séance de tirs au but contre l'Angleterre en huitièmes de finale de la Coupe du monde féminine (0-0,  2 tab à 4), les joueuses de l'équipe du Nigeria ont formellement demandé à leur fédération le règlement des primes et dépenses qui leur étaient dues.

La demande a été effectuée ce mardi, via un communiqué. « Les Super Falcons estiment qu'il est maintenant temps pour la Fédération nigériane de football d'honorer ses engagements et de payer les montants dus » peut-on lire dans ce dernier. « L'équipe est extrêmement frustrée d'avoir dû poursuivre la Fédération nigériane de football pour ces paiements avant et pendant le tournoi et pourrait devoir continuer à le faire par la suite. Il est regrettable que les joueuses aient dû défier leur propre fédération à un moment aussi important de leur carrière » ont-elles poursuivi. Il est clair que ces revendications, qui sont légitimes, ne devraient pas exister dans le sens où les joueuses devraient simplement avoir à se concentrer sur le rectangle vert. Si elles n'ont pu égaler la performance de leurs aînées, qui avaient atteint les quarts de finale du Mondial 1999, espérons qu'elles puissent toucher leurs dues.

Plus de deux ans de conflit…

Alors qu'elles envisageaient de boycotter le match d'ouverture de leur Coupe du monde contre le Canada le 21 juillet dernier (0-0), les  Super Falcons avaient finalement décidé de suspendre temporairement leurs demandes pour se focaliser sur le tournoi. Soutenues par la Fifpro, les joueuses ont repris leur mobilisation mardi, réitérant leur demande de versement des primes, des indemnités de stage mais aussi des remboursements de dépenses, dont certaines remontent à 2021. Par ailleurs, en atteignant les huitièmes de finale, les Nigérianes devraient percevoir par la FIFA la somme de 60 000 € de primes.

Coupe du monde féminine : le coup de pression des Super Falcons

Anthony Olivier

Explorateur et gratte-plume du football africain, j'aime brosser le portrait des nouvelles pépites du continent.