Depuis son expulsion face au PSG en octobre dernier, Amine Harit a disparu des radars. Mais le Marocain revient petit à petit sur les pelouses de Ligue 1 et semble avoir la confiance de Roberto de Zerbi.
Un retournement de situation ? Le technicien italien avait justifié il y a quelque semaines l’absence prolongée de son milieu offensif Amine Harit, longtemps blessé : « Il était absent depuis le match aller contre le PSG. Il était peu disponible, mais évidemment qu’il peut être important. Il se sent bien à ce poste (en dessous de l’attaquant), sauf qu’il y a Rabiot et Greenwood aussi », avait-il lancé en conférence de presse.
Le retour par petites touches
Mais après plusieurs mois sans jouer, Amine Harit a enfin retrouvé le terrain. Tout d’abord le week-end dernier, en toute fin de match face à Monaco (6 minutes), pour une entrée timide mais symbolique. Puis samedi, lors de la réception de Montpellier (5-1), où il a remplacé Quentin Merlin dans le dernier quart d’heure. Le public du Vélodrome ne s’y est pas trompé : le milieu marocain a été chaudement applaudi par les supporters de l'OM, preuve que sa cote de popularité reste intacte.
En un peu moins de quinze minutes, Amine Harit a touché 11 ballons, remporté tous ses duels et affiché une belle énergie. De quoi séduire son entraîneur ? Visiblement oui. En conférence de presse, De Zerbi a laissé entendre qu’il comptait désormais relancer progressivement l’ancien Nantais.
Une montée en puissance programmée ?
Le coach marseillais marseillais a glissé une révélation qui pourrait sonner comme un petit déclic pour le Lion de l’Atlas :
« Amine Harit est entré parce que je voulais qu’il ait du temps de jeu. Il peut faire la différence sur ces derniers matches de la saison »
Roberto De Zerbi, souvent jugé exigeant avec ses milieux créatifs, semble apprécier le profil de Harit. À travers cette gestion prudente mais encourageante, l’Italien pourrait bien miser sur le Marocain, qui a d'ailleurs perdu sa place en sélection, pour la fin de saison. Avec l'ambition de le remettre en confiance, pour en faire une arme offensive à part entière dès la saison prochaine ? Rien n'est moins sûr.
En attendant, Harit gratte des minutes, se rapproche physiquement du rythme, et profite du soutien indéfectible du Vélodrome. Son retour au premier plan est peut-être encore flou, mais une chose est sûre : De Zerbi n’a pas tiré un trait sur lui.