La FIFA annonce qu'un international zimbabwéen a été suspendu provisoirement à la suite d'un contrôle positif effectué le 9 juin lors du match entre le Zimbabwe et l'Egypte comptant pour les éliminatoires à la Coupe du monde 2014.
Le président de la Commission de discipline de la FIFA a suspendu à titre provisoire un international zimbabwéen, dont le nom n’a pas encore été dévoilé, pour une période initiale de trente jours, et a ouvert une procédure disciplinaire à son encontre en raison d’un résultat d’analyse anormal obtenu dans le cadre d’un contrôle de dopage effectué à l’issue du match de qualification pour la Coupe du monde 2014.
Les faits remontent à la rencontre disputée à Harare, le 9 juin 2013 entre le Zimbabwe et l’Egypte. Après avoir reçu les résultats de l’analyse de l’échantillon “A”, qui ont signalé la présence d’une substance interdite figurant parmi la liste des interdictions 2013 de l’agence anti-dopage, le joueur n’a pas demandé l’analyse de l’échantillon “B” sous le délai imparti.
Cette décision de suspendre le joueur incriminé, prise par le président de la Commission de discipline de la FIFA, a été notifiée à la Fédération zimbabwéenne le 30 août, indique l'instance. Le joueur a jusqu’au 9 septembre pour indiquer à la FIFA s’il souhaite plaider sa cause. Qu’il le demande ou non, le joueur et/ou la Fédération ont jusqu’au 16 septembre pour présenter à la FIFA une déclaration assortie de toute preuve documentaire à l’appui.
Conformément à l’art. 74, al. 2 du Règlement antidopage de la FIFA, la FIFA ne peut rapporter publiquement la nature d’une violation d’une règle antidopage, le nom du joueur ayant commis cette violation, la substance interdite en question et les conséquences imposées uniquement lorsqu’il aura été déterminé, dans le cadre d’une audience, qu’une violation des règles antidopage a bien été commise, ou après que le droit à une telle audience aura été rejeté ou que l’accusation de violation des règles antidopage n’aura pas été contestée dans les délais requis.