La semaine dernière, Didier Drogba a été condamné par le Tribunal de commerce d'Ajaccio à verser 450 000 euros à une entreprise de bâtiment, Acqua Viva. La société corse reprochait à l'attaquant ivoirien des sommes impayées pour les travaux de la fastueuse demeure qu'il s'est fait construire à Abidjan.
D'habitude, c'est plutôt lui qui met les défenses adverses à l'amende. Cette fois, les rôles sont inversés et Didier Drogba va devoir passer à la caisse. La semaine dernière, l'attaquant ivoirien a été condamné par le Tribunal de commerce d'Ajaccio à verser 450 000 euros à une entreprise corse de bâtiment, Acqua Viva.
Sur cette somme, 400 000 euros correspondent à des impayés pour les travaux de la luxueuse demeure que l'Eléphant s'est fait construire à Abidjan. 50 000 euros supplémentaires devront être versés à l'entrepreneur corse pour “dommages et intérêts“.
Les faits remontent à 2009. Pour réaliser une partie des travaux de sa somptueuse villa de 4000 m2, située à Abidjan, Didier Drogba avait fait appel à la société Acqua Viva, basée en Corse. L'attaquant, qui jouait alors à Chelsea, avait payé les premières tranches du chantier, soit 800 000 euros, sans le moindre problème. Mais il a ensuite réclamé quelques aménagements supplémentaires. Avant de les effectuer, l'entreprise corse a exigé que le joueur de 35 ans s'acquitte d'abord des 400 000 euros qu'il lui devait encore dans le cadre de la première partie des travaux.
Hommes en armes bloquant l'accès
Après cette demande, Acqua Viva a été mise de côté et n'a jamais perçu la somme impayée. D'autre part, à la suite de ce différend, la société s'est plaint d'avoir été confrontée à des hommes armés lui interdisant l'accès au chantier, achevé en 2011. Un volet de l'affaire sur lequel les époux Drogba “restent particulièrement taisants“, a estimé le tribunal d'Ajaccio, qui les a donc condamnés à verser 50 000 euros supplémentaires au titre de dommages et intérêts (l'entrepreneur corse réclamait 660 000 euros pour ce motif).
Même si Didier Drogba a fait appel, il va devoir verser immédiatement les 450 000 euros au plaignant puisque le tribunal a prononcé l'exécution provisoire de sa décision. Après l'épisode du vol à l'hôtel Ivoire (7 500 euros lui ont été dérobés), l'attaquant de Galatasaray voit donc ses vacances gâchées par une deuxième “affaire”. Vivement la reprise, doit se dire l'Eléphant !