Au cœur du conflit politico-social qui se joue actuellement en Ukraine, Younes Belhanda se pose des questions au sujet de son avenir au Dynamo Kiev. Si le championnat local a malgré tout repris ses droits, l'insécurité ambiante inquiète l'ancien Montpelliérain.
Younes Belhanda est dans l'expectative. Alors que le championnat ukrainien a repris après les émeutes qui ont marqué le pays ces dernières semaines, l'instabilité politique inquiète toujours le joueur de 24 ans. Une situation qui préoccupe de plus en plus le meneur de jeu. Arrivé au Dynamo Kiev l'été dernier en provenance de Montpellier, l'international marocain se pose des questions sur son avenir en Ukraine et n'exclurait pas un départ si les choses ne rentraient pas dans l'ordre.
“Au début, on a cru que ça n’allait pas nous atteindre. Mais quand on est rentré du stage de Marbella, ça a vraiment explosé. On peut ne plus être en sécurité à Kiev (…) On est dans l’incertitude. Ça dépend s’il va y avoir la guerre ou pas. On ne sait pas, on est dans le flou complet, ça commence à agacer un peu“, a fait savoir le milieu de terrain dans un reportage réalisé par Canal+. “Si ça empire ou que ça ne s’arrange pas, je verrais avec le président ce qui peut se dérouler, se passer. Parce que continuer comme ça à ne pas jouer toute la saison et que ça repart l’année prochaine comme ça, je ne pourrais pas.”
L'incertitude est donc de mise pour le Lion de l'Atlas, qui vit en Ukraine avec sa femme et son frère. Lui n'est pas encore aussi catégorique que Franck Dja Djédjé, qui a résilié son contrat avec Tchernomorets pour revenir en France, après avoir craint pour sa vie. “Quand je regarde les informations, ça ne me rassure pas. A Odessa, il y a beaucoup de sympathisants pro-russes, des manifestations avec parfois des néonazis. Ça commence à prendre une autre tournure“, confiait l'Ivoirien au moment de son retour. Belhanda, mais aussi Mbokani ou Haruna pourraient-ils lui emboîter le pas si la situation se dégrade à nouveau ? Rien n'est moins sûr.