A la recherche d’un remplaçant à Carlos Queiroz, pas conservé après l’échec en finale de la CAN 2021 et en barrages de la Coupe du monde 2022 face au Sénégal, l’Egypte a annoncé mardi la nomination d’Ihab Galal au poste de sélectionneur. Avant de se porter sur le technicien local, la Fédération (EFA) a toutefois tenté plusieurs profils, dont celui de Patrice Carteron. Passé ces dernières années par les bancs d’Al Ahly et du Zamalek, qu’il a quitté pour la deuxième fois en février dernier, le technicien français jouit d’une belle cote au pays des Pharaons. Mais il a préféré décliné par loyauté envers son club d’Al Ettifaq (Arabie Saoudite).
«J'ai été honoré qu'on me propose d'entraîner l'équipe nationale égyptienne, et cela m'a rendu très heureux», a ainsi révélé l’homme de 51 ans pour Al Arabiya. «Cependant, j'aime relever de nouveaux défis et je suis convaincu de pouvoir maintenir Al Ettifaq dans la Saudi Professional League. Pour moi, je ne peux pas quitter un club dans des moments aussi difficiles. Je respecte le président d'Al Ettifaq et je crois que les circonstances m'ont empêché d'accepter l'offre de l'Égypte. J'écoute ce que mon cœur me dit et il m'a semblé que la chose la plus importante maintenant était de sauver Ettifaq d'une éventuelle relégation.»
Si on s’en tient à ses propos, Carteron ne devrait donc pas effectuer non plus un retour sur le banc du Mali, où son nom a circulé ces derniers jours.