L’ancien coach de Montpellier, Michel Der Zakarian, serait sur les tablettes de l’Espérance de Tunis.
Miguel Cardoso limogé la semaine passée, l’Espérance de Tunis est à la recherche d’un remplaçant. Plusieurs noms ronflants ont circulé pour redresser le champion sortant de Tunisie, qui pointe à une inquiétante septième place en championnat. Le sélectionneur Amir Abdou a par exemple été cité. Mais le technicien franco-comorien devrait rester sur le banc de l’équipe de Mauritanie. La rumeur Djamel Belmadi a aussi circulé.
Ces derniers jours, la tendance est à l’Arménien Michel Der Zakarian, libre de tout contrat depuis le 20 octobre dernier, et son éviction de Montpellier. Selon plusieurs sources, l’ex-patron de La Paillade serait sur les tablettes du Taraji. Certaines indiscrétions, à prendre avec des pincettes, font d’ailleurs état de contacts avancés entre les deux parties.
Vers des retrouvailles Der Zakarian-Belaïli ?
Sauf que, si la hype est de mise concernant la potentielle arrivée du coach de 61 ans, sa probable cohabitation avec la star du club Youcef Belaïli est de nature à jeter un froid. En effet, les deux hommes, qui se sont côtoyés à Brest entre janvier et septembre 2022, ne se sont pas quittés en bons termes suite à la résiliation de l’international algérien (54 sélections, 9 buts mais plus appelé depuis la CAN 2023).
Après le départ de l’ailier, Der Zakarian s’était montré particulièrement critique envers le natif d’Oran. Dans un entretien, l’ex-entraîneur de Nantes avait évoqué un « joueur constant et énigmatique qui a oublié des choses en cours de route ». La nonchalance présumée du concerné avait également été pointée du doigt, alors qu’il fallait aussi « le secouer pour qu'il fasse des séances à haute intensité à répéter en match ».
Enfin, Der Zakarian avait souligné l’influence considérable de l’entourage sur le joueur de 32 ans. Selon ses dires, en dépit d’un « talent indéniable », Belaïli « n'arrivait pas à dire non » aux tentations de ses proches. Pas sûr que le bad boy du foot algérien ait goûté à ces propos, et encore moins qu’il soit enclin à collaborer de nouveau avec le sexagénaire.