L’international algérien Farès Chaïbi ne traverse pas la meilleure période de sa carrière en sélection, mais encore moins en club.
Samedi en championnat, l’Eintracht Francfort a pulvérisé le VfL Bochum (7-2) avec une nouvelle réalisation de l’Egyptien Omar Marmoush. Et ce, sans Farès Chaïbi, laissé de côté par choix de l’entraîneur pour le deuxième match de suite après le deuxième tour de coupe d’Allemagne, déjà remporté sans lui mercredi, face à Mönchengladbach (2-1).
Un événement, puisque l’international algérien (13 sélections, 2 buts), n’avait jamais vécu pareil traitement depuis son arrivée avec l’étiquette de grand espoir du foot en provenance de Toulouse à l’été 2023. En milieu de semaine, l’entraîneur Dino Toppmöller avait justifié sa première mise à l’écart par ce qu’il insinue comme une nonchalance de la part du natif de Lyon, le comparant péjorativement à l’ex-international allemand d’Arsenal, Mesut Özil.
Sanctionné pour nonchalance
« Farès n'a pas semblé partculièrement heureux ces derniers matches. Nous attendons beaucoup plus de lui, y compris en termes de langage corporel. Le problème du langage corporel est toujours crucial. Mesut Özil est devenu champion du monde avec l'Allemagne, mais il n'a pas non plus donné l'impression avec son langage corporel qu'il allait labourer le terrain de la 1ère à la 90ème minute malgré sa qualité », avait déclaré le tacticien allemand.
Cette deuxième sanction s’inscrit donc dans la logique du technicien. Et visiblement, Chaïbi ne devrait pas réintégrer le groupe avant de répondre aux attentes de son coach. Un manque de temps de jeu en perspective qui ne devrait l’éloigner de plus en plus de l’équipe nationale. Lui qui n’a plus été convoqué depuis mars 2024.