Dans les tuyaux depuis de longues semaines, le transfert d'Islam Slimani au FC Nantes prend des allures de chemin de croix. Les différentes parties ne parviennent toujours pas à s'accorder sur l'indemnité de transfert pour l'attaquant algérien du RC Belouizdad, jugée excessive par des Nantais, qui attendent le verdict du Tribunal arbitral du sport au sujet du litige entre le joueur et son ancien club.
Les supporters nantais verront-ils seulement un jour Islam Slimani avec le maillot vert et jaune sur les épaules ? Une question que bon nombre d'entre eux doit commencer à se poser tant l'arrivée de l'attaquant commencer à s'éterniser. La faute à des négociations qui traînent en longueur et risquent de finir par lasser les dirigeants des Canaris.
En contacts depuis plusieurs semaines avec le FC Nantes, l'international algérien n'est toujours pas parvenu à signer son contrat. Attendu lundi par les dirigeants nantais pour une réunion au sommet, le Fennec a fait le déplacement en compagnie des ses représentants, mais aussi de ceux de son ancien club du CR Belouizdad, pour tenter de finaliser la transaction.
Slimani est-il libre ou toujours sous contrat ?
Mais, les différentes parties ne sont pas parvenues à un accord, le CRB réclamant plus d'un million d'euros pour son ancien attaquant là où Nantes pensait à la base le récupérer libre. Et c'est précisément là le point central du litige, qui fait que les négociations s'éternisent et pourraient finir par ne pas aboutir.
Le natif d'Alger se considère comme libre depuis que la chambre de résolution des litiges de la Fédération algérienne lui a donné gain de cause dans le différend qui l'opposait au CR Bélouizdad, où il évoluait depuis 2009. Etant donné que le Chabab n'a pas respecté certaines dispositions prévues par le contrat de Slimani, telle que la mise à disposition d'un appartement, l'attaquant se retrouve donc libre.
Sauf que le club algérois conteste le verdict et a fait appel auprès du Tribunal Arbitral du Sport (TAS), ce qui fait que le premier verdict est donc en suspend et que Slimani ne peut donc pas négocier son transfert seul tant que le TAS n’a pas rendu sa décision finale dans cette affaire…
Le verdict du TAS attendu
Voulant prouver sa bonne foi, et ne voulant pas subir les mêmes sanctions que lors de l'affaire Bangoura, le FC Nantes est enclin à payer une indemnité de transfert au CRB, pour son joueur à qui il ne restait plus qu'une seule année de contrat. Mais là encore, difficile de trouver un accord. Nantes a formulé une offre symbolique de 50 000 euros, refusée, car encore bien loin du million exigé par le club algérien.
Un accord paraît encore bien loin dans ces conditions. Ce qui commence à irriter les dirigeants nantais, à la recherche d'un renfort offensif depuis le début du mercato et qui se retrouvent “piégés” dans ce dossier, d'autant plus qu'ils ne comptent pas céder aux exigences du CR Belouizdad pour un joueur annoncé libre. Seule la décision du TAS semble actuellement être en mesure de venir débloquer la situation.