Initialement pré-convoqué avec la sélection algérienne en prévision des matches amicaux de la fin du mois de mars et annoncé disposé à venir au stage des Verts, Nabil Fekir a finalement opté pour l'équipe de France. Retour sur un improbable revirement de situation en l'espace de 48 heures.
Que de rebondissements en l'espace de quelques heures… Annoncé avec l'Algérie vendredi soir après avoir été pré-convoqué par Christian Gourcuff, Nabil Fekir a finalement décidé de jouer pour l'équipe de France. L'épilogue d'un incroyable imbroglio autour du joueur de l'Olympique Lyonnais, le tout sur fond de pressions familiales mais aussi de la part du club et de l'Algérie. De quoi laisser le camp algérien amer, le président de la Fédération, Mohamed Raouraoua allant jusqu'à déplorer la pression mise sur le milieu de terrain par l'OL, alors que celui-ci avait pourtant donné son feu vert aux Fennecs.
“On a été surpris par le communiqué officiel publié sur le site du club et cela prouve que le club a joué un rôle dans cette affaire“, a notamment fait remarquer le dirigeant alors que le Gone venait d'indiquer qu'il n'avait finalement donné aucune réponse définitive. C'en sont suivies des heures d'incertitudes, avant que l'information ne tombe juste avant le coup d'envoi du match entre Montpellier et l'OL : ce sera finalement les Bleus. Information confirmée par la suite par Bernard Lacombe.
Lacombe : “Fekir a changé d'avis“
Lacombe sur Fekir : "Il a changé d'avis" par motoro2
“Nabil m'a appelé pour me dire : ‘J'ai changé d'avis'. On a discuté un peu“, a indiqué le conseiller du président Jean-Michel Aulas, en zone mixte après la large victoire à Montpellier (1-5). “C'est son choix, on n'a rien fait pour le pousser et c'est lui qui a décidé“, a-t-il précisé, histoire de récuser les accusations du camp algérien qui digère mal cette volte-face. De quoi mettre un terme à ce feuilleton, du moins le temps que Didier Deschamps ne donne sa liste de joueurs retenus pour les matches amicaux contre le Danemark et le Brésil. Entre temps, et comme depuis le début de cette affaire, Nabil Fekir, lui, risque de rester terré dans son silence, laissant les autres s'exprimer à sa place…