C'est ce mercredi que le comité exécutif de la CAF, réuni au Caire, va décider qui de l'Algérie, de l'Egypte, du Gabon ou du Ghana va remplacer la Libye et accueillir la CAN 2017. Co-organisateur de la CAN 2012 avec la Guinée Equatoriale, le Gabon veut néanmoins croire en ses chances d'accueillir une nouvelle fois la compétition dans la décennie. “Le format change pour le Gabon qui va organiser, non pas une demie-can mais une CAN à 16“, reconnaît Pierre Alain Mounguengui, le président de la Fédération gabonaise. “Le cahier de charges de la CAF est connu, il nous faut 4 stades et 4 sites. Nous avons déjà Libreville et Franceville et nous aurons également Port-Gentil et Oyem“, promet le dirigeant. “Nous avons pris des dispositions pour qu'au moment opportun, ces stades soient livrés et nous jouerons effectivement sur ces stades-là.”
Mais après une CAN 2015 organisée en Guinée Equatoriale et avant une CAN 2019 qui aura lieu au Cameroun, l’Afrique centrale a-t-elle des chances d’organiser également la CAN 2017 ? Un faux problème selon Pierre Alain Mounguengui. “En 30 éditions, avec seulement trois phases finales organisées, la zone Centre occupe la queue du classement par rapport à la zone Nord de l’un des concurrents qui l’a organisée à dix reprises“, tacle le Gabonais.