Six mois après la mort de l’ex-international ghanéen Christian Atsu (60 capes, 10 buts) dans le séisme meurtrier en Turquie, sa veuve Marie-Claire Rupio s’est confiée sur les conséquences de son trauma et celui de leurs enfants.
Le 18 février 2023, 12 jours après le séisme à Antakya, dans le sud de la Turquie, l’ailier Christian Atsu qui avait rejoint en septembre 2022 le club d’Hatayspor a été retrouvé mort, à 31 ans, sous les décombres d’un immeuble dans lequel il séjournait. L’annonce de son décès, alors que l’ambassade ghanéenne en Turquie et la Fédération ghanéenne de football avaient initialement assuré qu’il avait été retrouvé vivant, a plongé le Ghana et le monde footballistique dans le deuil.
« Il m’arrive souvent de m’effondrer »
Christian Atsu's partner Marie-Claire Rupio says she "hopes his name will never go away", six months after his tragic death.
— BBC Sport (@BBCSport) August 14, 2023
Quelques mois après les funérailles d’État organisées à son hommage à Accra, le 17 mars 2023, sa veuve Marie-Claire Rupio s’est confiée sur son traumatisme et celui vécu par leurs trois enfants. « Pour moi, il est très important que son nom soit toujours là, surtout pour les enfants, qu’il était connu, qu’il était aimé de tout le monde », a-t-elle souhaité lors d’un entretien accordé à la BBC. « J’espère simplement que son nom ne disparaîtra jamais », a-t-elle ajouté.
Puis de développer : « L’aîné est celui qui a le plus de mal parce qu’il a plus de souvenirs et qu’il n’est pas vraiment prêt à en parler. (…) (La cadette) elle, a demandé quand son père allait appeler. (…) Il faut être fort. On a le droit de montrer ses émotions, bien sûr, mais on ne peut pas s’effondrer. Il faut être le roc pour tout le monde. Il m’arrive souvent de m’effondrer, alors ce n’est pas facile de tout concilier. » Un témoignage bouleversant….