Alors que la CAF a obtenu le feu vert du Cameroun et de la Guinée pour le glissement des CAN 2019 et 2023, la Côte d’Ivoire continue de donner du fil à retordre à l'instance panafricaine. Le président Ahmad doit prochainement rencontrer Alassane Ouattara avec pour objectif d'entériner le décalage de deux ans de la CAN organisée à la maison, de 2021 à 2023.
La CAF touche au but. En retirant l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun tout en lui réattribuant l’édition suivante, en 2021, l’instance a ouvert une boîte de Pandore qui l’a obligée à procéder à un “glissement” de calendrier. Mais la CAF commence à voir le bout du tunnel puisque le Cameroun, et la Guinée, qui a accepté de décaler sa CAN de 2023 à 2025, ont donné leur feu vert et il ne manque plus que l’aval de la Côte d’Ivoire dont la CAN à domicile doit passer de 2021 à 2023.
Alors que à la Fédération ivoirienne (FIF) a saisi le TAS à ce sujet, le président de la CAF, Ahmad, doit prochainement rencontrer le président ivoirien Alassane Ouattara pour trouver une solution. Avant cette entrevue, le Malgache a de nouveau mis la pression sur les Eléphants à l’occasion d’un entretien accordé à France 24. “Nous n'avons pas encore reçu la réponse de la Côte d'Ivoire. Elle n'est pas obligée d'accepter l'organisation de la CAN 2023 par, contre nous, nous sommes obligés de faire ce glissement“, a affirmé le dirigeant, avant de tacler les Ivoiriens concernant l’état d’avancée des travaux.
“Je dois rencontrer prochainement le président de la République de Côte d’Ivoire, pour discuter avec lui. Est-ce que vous pouvez imaginer qu’il n’existe qu’un seul site de compétition. Il n’y a même pas la fondation du site, pas d’hôtels, pas de routes, pas d’aéroport. En deux ans on peut le faire ? Le mal de ce continent, ce sont les gens qui doivent réaliser la promesse du chef de l’Etat“, a ajouté Ahmad. Aux dernières nouvelles, le gouvernement ivoirien compte accepter ce report et demander à FIF de retirer son recours au TAS, ce qui signifierait une victoire totale de la CAF.