Auteur de quatre pauvres petits buts cette saison, Youssef El Arabi peine à confirmer son prometteur exercice 2013/14. Après un passage sur le banc et un départ avorté cet hiver, le Marocain vient de recevoir le coup de grâce : une sévère suspension de quatre matches alors qu'il venait juste de retrouver le chemin des filets.
Ce devait être la saison de la confirmation pour Youssef El Arabi, celle qui devait lui ouvrir les portes de nouveaux horizons après ses 8 buts en 2012/13 et ses 12 réalisations en 2013/14. Le cru 2014/15 est pourtant loin de se montrer à la hauteur des attentes du Marocain âgé de 28 ans.
Dernier épisode en date : Alors qu’il venait d’inscrire, sur penalty, son quatrième but de la saison, lundi contre Levante, le Lion de l’Atlas a été exclu (80e), laissant son équipe à neuf se faire rejoindre puis renverser au tableau d’affichage (2-1). Comme si cela ne suffisait pas, il a appris mercredi qu’il est suspendu pour quatre matches par la Ligue de football professionnel (LFP) suite à son expulsion. Une sanction disproportionnée eu égard au geste échangé avec Ivan Ramis de Levante, qui a récolté une peine similaire : une petite altercation suivie d'une poussette, comme on en voit chaque week-end. Mais quand rien ne va…
Auteur d’un début de saison poussif, El Arabi a vu Joaquin Caparros lui préférer deux jeunes en octobre : Le Colombien Jhon Cordoba (21 ans) et le Nigérian Isaac Success (19 ans). Il a ensuite dû digérer la disqualification du Maroc pour la CAN 2015, compétition que le Royaume était censé organiser et dont il devait être l’une des têtes d’affiche. Malgré un statut de titulaire retrouvé et deux buts inscrits en quinze jours en fin d’année, l’ancien Caennais exprime son mal-être pendant le mercato d’hiver.
Changement d'entraîneur peu salutaire
“Je veux trouver un nouveau challenge. J’espère que ça se fera cet hiver. Je suis ouvert à tout“, lançait-il début janvier. “Pas mal de choses ont changé par rapport à la saison passée. Nous sommes relégables. C’est un peu difficile. L’arrivée d’un nouveau coach qui joue très défensif ne rend pas les choses faciles. J’ai trop peu d’occasions à me mettre sous la dent“, pestait-il.
Annoncé du côté de Lille et Bordeaux notamment, le Marocain reste pourtant à quai. Qu'à cela ne tienne, le remplacement de l'entraîneur Joaquin Caparros par Abdel Resino fin janvier lui offre l'opportunité rêvée de rebattre les cartes. Mais, au sortir du mercato, le Lion de l'Atlas a la tête ailleurs et le nouvel entraîneur préfère se passer de lui pendant trois matches pour “raisons techniques“. Avant de lui redonner une chance contre Levante lundi dernier. La suite, on la connaît.