Sélectionneur de la Guinée depuis le mois de mai, Luis Fernandez entretient des relations tendues avec certains de ses internationaux qui lui ont fait défaut lors de la première journée des éliminatoires de la CAN 2017. Questionné sur le cas Bouna Sarr, en passe de signer à l'OM, le consultant beIn Sports ne s'est pas fait prier pour tacler le milieu de terrain et déplorer son attitude.
Luis Fernandez a la rancune tenace. En froid avec certains internationaux guinéens qui n'ont pas pris part au stage du mois de juin dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2017, le sélectionneur du Sily rumine toujours ces défections, en particulier pour Bouna Sarr. Alors que le milieu de terrain est en passe de rejoindre l'Olympique de Marseille, la presse locale a tenté de se renseigner sur lui auprès du technicien français, qui ne s'est pas fait prier pour exprimer son ressenti à propos d'un joueur qu'il n'a pu côtoyer pour l'heure.
“Bouna Sarr ? Je ne connais pas. Il m’a donné sa parole puis plus de nouvelles, avant de mettre une photo de lui sur Twitter pendant ses vacances alors qu’on était en stage… Ça dénote son intelligence et son état d’esprit“, a déploré l'ancien entraîneur du PSG dans les colonnes de La Provence, avant d'en remettre une couche : “J’espère que vous préviendrez Marcelo Bielsa à ce sujet ! Tant que je serai sélectionneur de la Guinée, il ne sera plus appelé. Il paraît qu’il a des qualités, mais ce n’est pas seulement sur le terrain qu’il faut les démontrer.”
Des déclarations qui font écho à celles que Luis Fernandez avait déjà tenues au début du mois de juin, alors qu'il s'en prenait déjà au Messin, à Abdoul Razzagui Camara, qui indiquait ne pas avoir reçu de convocation, ou encore Ibrahima Traoré, qui souhaitait se mettre en retrait par rapport à la sélection. “Ils sont allés en vacances parce que le maillot du Syli national n’est pas important pour eux. Ils ne répondent plus à nos appels téléphoniques. Ils doivent être fiers de leur sélection nationale. Mais je constate que ça manque de fierté. Il faut respecter le maillot, la Guinée et les Guinéens“, faisait-il constater, en vain.