Ces derniers jours en Guinée, le cas de Naby Keita, le talentueux milieu de terrain de 28 ans, s'impose comme un sujet brûlant de l'actualité sportive. Récemment, une controverse a éclaté autour de sa décision de ne pas rejoindre le Syli National malgré sa convocation par le sélectionneur Kaba Diawara pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Il ne jouera donc pas face à l'Ouganda (17/11) et le Botswana (21/11). Ce qui ne manque pas de susciter un vif débat, alimenté par des informations contradictoires provenant de sa fédération nationale et de son club, le Werder Brême.
Cette polémique a commencé alors que la Fédération Guinéenne de Football avait annoncé une rechute du joueur de 27 ans (il était déjà absent en septembre et en octobre), alors que le Werder Brême suggérait plutôt un refus de la convocation. Dans un communiqué officiel, le club allemand avait en effet indiqué que Keita avait choisi de ne pas rejoindre le groupe guinéen pour se concentrer sur sa rééducation durant la période sans match et travailler sur son retour.
Cette divergence a provoqué des réactions mitigées parmi les fans et les médias. Face à la confusion et aux spéculations, l'ancien de Liverpool a pris l'initiative de clarifier sa position. Sur les réseaux sociaux, il a publié une photo du sélectionneur Kaba Diawara en compagnie de plusieurs joueurs, accompagnée d'un message soulignant sa détermination et son engagement envers l'équipe nationale.
« De cœur avec vous les gars. Je reviendrai plus fort, en bonne santé inchallah. Abandonner n’a jamais été une option. Gbingbinso » a-t-il ainsi écrit. A noter qu'il n'a disputé que trois petites rencontres de championnat cette saison. Pour ce rassemblement de novembre, il a été remplacé par un autre Keita, de son prénom Amadou, qui évolue à la KAS Eupen en Belgique, appelé pour la première fois.
https://twitter.com/CentPCentFoot/status/1724477921320996901
Une situation complexe
Cette situation met en lumière la complexité des relations entre les joueurs, leurs clubs et les équipes nationales, surtout quand des blessures et des obligations contractuelles entrent en jeu. La réponse de Keita, bien que visant à apaiser les tensions, laisse entrevoir les défis auxquels sont confrontés les joueurs internationaux dans le maintien de leur engagement envers leur pays tout en respectant les exigences de leurs clubs.
