Condamné vendredi à une interdiction à vie d’exercer en Guinée ainsi qu’à une amende de 100 000 euros par la Fédération guinéenne (Feguifoot), l’ancien sélectionneur du Syli National, Paul Put, contre-attaque. Dans la lignée de son avocat, Kris Luyckx, qui a menacé de saisir le TAS (Tribunal arbitral du Sport), le technicien belge a publié un communiqué pour donner sa version des faits.
«Je n’ai jamais corrompu et personne ne m’a jamais corrompu. J’ai juste été victime de racket sur mon salaire, d’extorsion d’argent sous pression et c’est différent de la corruption», a commencé par clarifier l’ancien sélectionneur du Burkina Faso, avant de pointer du doigt le rôle du vice-président de la Feguifoot, Amadou Diaby, condamné à une interdiction de sept ans d'exercer toute activité liée au football, ainsi qu'à une amende de 25 000 euros pour avoir prélevé une commission de 10% sur le salaire de Paul Put.
«J'ai subi des pressions d'une seule et même personne, j'ai été racketté par le premier vice-président en me faisant croire que c'était avec la bénédiction et l'accord de la Fédération et j'ai cédé», a poursuivi le technicien. «Je n'ai jamais, au grand jamais, racketté qui que ce soit, ni un joueur, ni un membre de mon staff. Tout est faux, archi-faux. (…) J'exige des excuses publiques de ceux qui ont porté atteinte à mon honneur. Ces mensonges ont terni mon image et je ne resterai pas les bras croisés.» Autant dire que cette affaire est loin d’être terminée…