Guinée : Sarr-Fernandez, épisode II

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En mauvais termes, Luis Fernandez et Bouna Sarr ont trouvé un nouveau motif de discorde. Interrogé sur son refus de disputer la CAN 2015, le Marseillais estime qu'il s'agit de la “meilleure décision” de sa carrière, qui lui a ouvert les portes de l'OM. Le technicien fustige de son côté son manque d'amour pour sa patrie.


Quand se terminera la passe d’armes à laquelle se livrent Bouna Sarr et Luis Fernandez depuis plusieurs mois déjà par médias interposés ? Outre l’absence du Marseillais au rassemblement de juin, les deux hommes ont trouvé un nouveau motif de discorde : le refus de Sarr de répondre à l’appel du Syli National lors de la CAN 2015, avant même que Fernandez ne soit en poste.

Si j’avais été à la CAN en janvier dernier, je ne serais pas à l’OM. C’est la meilleure décision de ma carrière. Cela m’a permis d’avoir plus de temps de jeu et de me montrer en deuxième partie de saison“, glisse l’ancien Messin, un brin provocateur, dans les colonnes de L’Equipe. Rarement titulaire en première partie de saison, le milieu offensif de 23 ans a su s’imposer lors de la deuxième moitié de l’exercice, inscrivant notamment deux buts. S’il n’est pas parvenu à empêcher la relégation des Grenats, le Franco-Guinéen a quand même réussi à taper dans l’œil de l’OM, qui l’a recruté cet été.

Ni une, ni deux, face à cette nouvelle sortie, Luis Fernandez a évidemment répliqué : “ce jeune garçon devrait apprendre la simplicité et l’humilité. Représenter son pays est une fierté et un honneur et tous les plus grands joueurs ont répondu présent. Il se pense peut-être différent.” L’ancien entraîneur du PSG l’assure, ne comptez pas sur lui pour convoquer Sarr pour les éliminatoires de la CAN 2017 : “Alors là ne vous inquiétez pas je peux vous dire qu’il n’y sera pas.” Et dire que Luis Fernandez comptait sur l'ancien Messin pour porter le Syli National

Guinée : Sarr-Fernandez, épisode II

Romain Lantheaume

Je suis tombé amoureux du foot africain avec Didier Drogba, puis j’ai découvert Afrik-Foot en 2013. Depuis, nous ne nous sommes plus lâchés !