OM : Harit, le sort s’acharne…

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La carrière d'Amine Harit n'est pas un long fleuve tranquille. Le Lion de l'Atlas, qui avait déjà manqué la Coupe du monde en raison d'une entorse des ligaments croisés du genou gauche, va de nouveau devoir passer par la case infirmerie…

Un retour de courte durée pour l'international marocain (16 capes). Ce samedi à l'occasion de la réception de Brest (2-0), Amine Harit, réapparu sur les rectangles verts cet été après de longs mois d'indisponibilité, était titularisé sur le côté gauche de l'attaque de l'Olympique de Marseille pour la première fois de la saison. Problème : l'ancien Nantais est resté au sol à la suite d'un contact avec le défenseur breton Kenny Lala. Le staff de l'OM a décidé de ne prendre aucun risque avec le Marocain, qui se plaignait du genou et qui a été remplacé par François-Régis Mughe à la 49e minute de jeu. Le joueur âgé de 26 ans va passer des examens déterminant la gravité exacte de sa blessure.

Retour en sélection compromis

C'est une gêne à la cuisse droite, pas la jambe qui a été opérée pour un peu plus de tranquillité. On pense que c'est un coup mais qu'il y a une inflammation, on fera des examens plus complets pour déterminer avec précision la blessure“, a commenté son coach Marcelino en conférence de presse. A un peu plus de 48 heures de l'annonce de la liste de Walid Regragui, mardi, la blessure d'Amine Harit tombe au pire moment possible pour le Lion de l'Atlas. Absent en sélection depuis septembre dernier, l'ancien pensionnaire de Schalke n'aura donc pas l'occasion de jouer face au Liberia (6ème et dernière journée des éliminatoires de la CAN) et contre le Burkina Faso en amical. Forcément un coup dur pour le technicien, à qui ce nouveau coup d'arrêt doit rappeler sa blessure survenue juste avant le Mondial au Qatar… A moins qu'il n'y ait plus de peur que de mal et que le choc subi par Harit soit finalement bénin. Même en cas de nouvelles positives, Regragui estimera sans doute qu'il est plus prudent de laisser le milieu olympien au repos.

OM : Harit, le sort s’acharne…

Anthony Olivier

Explorateur et gratte-plume du football africain, j'aime brosser le portrait des nouvelles pépites du continent.