Nommé entraîneur de la JS Kabylie en août dernier pour succéder à son compatriote Denis Lavagne, Henri Stambouli ne va pas s’éterniser sur le banc du club algérien. «Nous avons trouvé un accord à l’amiable avec Stambouli, qui n’est plus entraîneur de l’équipe première», a en effet annoncé lundi le nouveau président de la JSK, Yazid Iarichene, auprès de l’APS.
Problème : cette version est démentie par le technicien. «Depuis hier (lundi, ndlr), personne de la direction du club ne m’a appelé. Je suis encore le coach de cette équipe et j’ai d’ailleurs dirigé normalement les deux séances d’entraînement du jour (mardi, ndlr)… Je trouve ça dommage qu'on étale ça dans la presse alors que rien n'est fait», a pesté le Français pour le site DZfoot.
«Discuter entre hommes»
L’homme de 60 ans le reconnaît toutefois : son départ est inéluctable malgré des débuts réussis sur le plan sportif avec une qualification face aux FAR Rabat à l’occasion du deuxième tour préliminaire en Coupe de la Confédération (1-0, 2-1), tandis que la JSK doit débuter le championnat vendredi contre l’ES Sétif.
«Je n’ai pas été choisi par le nouveau président, donc je comprends son choix de se séparer de moi. Mais il faut faire les choses proprement. On doit discuter de ça entre hommes, les yeux dans les yeux», a prévenu le père de Benjamin Stambouli.