Interpellé et placé en cellule de dégrisement en début de semaine pour avoir uriné dans la rue, Kader Keita a tenu à apporter sa version des faits et pointer du doigt l'attitude des agents de police.
Récemment en Une des rubriques faits divers pour son arrestation par la police en banlieue parisienne et son placement en cellule de dégrisement au commissariat de Pantin, Kader Keita est sorti de son silence pour apporter sa version des faits. D'après l'ancien international ivoirien, il ne sortait pas d'une soirée arrosée. C'est du moins ce qu'il explique à demi-mots.
“J’avoue que j’avais une envie pressante de me soulager. Je me suis mis dans un recoin où étaient stationnées des voitures pour me soulager. Ce n’est pas dans mes habitudes (…) Il se trouve que j’ai eu tort“, a confié l'Eléphant au magazine ivoirien Super Sport, avant de préciser : “J’ai mal quand j’entends dire que je suis sorti d’une fête tout éméché. C’est archi-faux. C’est vrai que j’aime m’amuser. Mais, il y a des limites.”
Mais l'histoire ne s'arrête pas là puisque l'ancien Lyonnais et Lillois accuse et estime qu'il a été interpellé avec violence par les forces de l'ordre. “J’ai été brutalisé par les agents. Ce que je ne comprends pas d’ailleurs. Puisque je n’ai fait aucune résistance quand ils m’ont demandé de les suivre. Les trois policiers ont voulu m’humilier. Ils m’ont traité avec mépris.” Le milieu de terrain, qui tente de laver son honneur, a décidé de porter plainte contre les trois agents en question.