Kevin Prince Boateng, ce si bon bad boy

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Quand il ne se prend pas pour Michael Jackson, Kevin Prince Boateng fait parler la poudre. Triple buteur face à Lecce, l'international ghanéen de l'AC Milan a fait parler de lui en écopant d'un rouge face à l'AS Roma… après sa sortie du terrain. Une machine à buts et à problèmes.


Avec ses tatouages apparents, ses muscles saillants, son bling bling et son attitude de bad boy, Kevin Prince Boateng pourrait très bien apparaître dans un clip de rap. Sur le terrain, “The Ghetto Kid”, comme il se surnomme lui même, ne quitte pas son costume de mauvais garçon, capable du meilleur comme du pire.

Le meilleur, c'était la semaine dernière, face à Lecce (3-4), pour le compte de la 8e journée du championnat d'Italie. L'international ghanéen avait jaillit du banc pour coller un triplé et remettre un AC Milan mené de trois buts dans le droit chemin. Au passage, le milieu de terrain avait montré toute l’étendue de sa palette : une demi-volée du gauche en lucarne opposée, une frappe des 20 mètres du droit et une reprise sur une frappe contrée. A ce moment là, c'est trois matches, trois buts pour le Black Star.

“Ingérable”

Ces statistiques sont tout aussi éloquentes lorsque l'oeil glisse sur la colonne avertissements. Et là, le bad boy ghanéen ne fait pas mentir sa réputation: cinq matches de Serie A, trois cartons jaunes, deux rouges. Dont le dernier récolté ce week-end, face à l'AS Roma (2-3)… depuis le banc de touche. Boateng a ainsi été expulsé après avoir été remplacé pour avoir insulté l'arbitre. L'intéressé s'est défendu en affirmant qu'il visait… Nicola Burdisso, le défenseur giallorosso.

Résultat, deux matches de suspension pour le joueur lombard et une polémique qui enfle en Italie. Ainsi, Adriano Galliani, le vice-président milanais, est monté au créneau pour défendre le joueur de 24 ans, que la presse italienne juge ingérable: “Boateng m'a donné une version différente mais nous allons l'analyser avec les dirigeants à Milanello.

Car, malgré ses coups d'éclats, Boateng demeure un personnage attachant. Et, surtout, un joueur de grande classe. Un milieu de terrain complet, doté d'une explosivité physique et d'une technique individuelle au-dessus de la moyenne, lui permettant d'avoir des prédispositions pour créer la ferveur dans les stades. Qui s'ajoutent à son sens du spectacle et du sacrifice. BATE Borisov, adversaire de l'AC Milan ce mardi en Ligue des Champions, ferait bien de se méfier.

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Nicholas Mc Anally