Réuni ce mercredi au Caire, le comité exécutif de la CAF a officialisé l’organisation de la CAN 2017 par le Gabon. Le pays des Panthères, déjà hôte de la compétition en 2012, en co-organisation avec la Guinée Equatoriale, remplace ainsi la Libye, qui s’est désistée en août pour des raisons de sécurité.
Ce sera donc le Gabon. Après l'édition de 2012, organisée conjointement avec la Guinée Equatoriale, les Gabonais ont une nouvelle fois décroché l'organisation de la plus prestigieuse de compétitions continentale en remplacement de la Libye. C'est ainsi qu'en a décidé le comité exécutif de la Confédération africaine de football, réuni ce mercredi à son siège du Caire.
Le dossier présenté par Pierre-Alain Moungunegui et la délégation des Panthères a le plus convaincu les membres de la CAF, qui ont fait le choix d'attribuer la compétition une nouvelle fois à un pays d'Afrique centrale, au détriment du Ghana et de l'Algérie, qui repartent bredouilles. Pourtant confiants au sujet de la solidité de leurs dossiers avant le verdict final, les deux pays déchantent. En particulier, l'Algérie, déjà candidat éconduit à l'organisation de la CAN 2019 en septembre dernier.
#AFCON2017 ANNOUCEMENT
CAF president Hayatou unveiling Gabon as host of the Orange #AFCON2017 pic.twitter.com/Gay3b56Axb
— CAF MEDIA (@CAF_Media) 8 Avril 2015
Tout l'inverse du Gabon, qui va désormais s'atteler à recevoir le gratin continental d'ici deux ans. Pour cela, quatre sites ont été retenus par le comité d'organisation : Libreville (avec un stade de 45 000 places), Franceville (25 000 places), Port Gentil et Oyem (20 000 places prévues). Les deux dernières enceintes devant être livrées d'ici l'été 2016. “Nous avons pris des dispositions pour qu’au moment opportun, ces stades soient livrés et nous jouerons effectivement sur ces stades-là“, a déjà prévenu Pierre-Alain Mounguengui, président de la Fédération gabonaise.