Alors qu’il briguait l’organisation de la Ligue des Champions féminine 2023 de la Confédération africaine de football (CAF), le Maroc s’est distingué par son altruisme à l’égard de sa concurrente, la Côte d’Ivoire.
Selon les informations rapportées par le média Le360 Sport, le Maroc s’est retiré de la course à l’organisation de l'édition 2023 de la LdC féminine. L’annonce a été faite ce jeudi 18 avril par Fouzi Lekjaa, le président de la Fédération marocaine de football (FRMF), lors de la réunion du Comité exécutif de la CAF à Alger. Une décision motivée par la volonté de soutenir la Côte d’Ivoire, son ex-concurrent désormais, qui dispose à présent d’un boulevard pour remporter l’attribution de la compétition.
Quand le Maroc fait une fleur à la Côte d’Ivoire
Pour le dirigeant marocain, ce choix « traduit les forts liens existant entre les deux pays frères » et « constitue une occasion pour la FRMF de soutenir et accompagner la Fédération ivoirienne de football (FIF) hôte de la prochaine CAN messieurs, du 13 janvier au 11 février 2024 ». Prévue en fin d'année 2023, la compétition féminine ferait en effet office d'ultime mini-répétition pour le pays des Eléphants avant la CAN.
Le président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), M.Fouzi LEKJAA a annoncé le retrait de la candidature du Royaume du Maroc pour l’organisation de la Ligue des Champions féminine 2023 de la CAF au profit de la candidature de la Côte d’Ivoire.
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— SOCCER212 (@SCCR_212) May 18, 2023
Pour rappel, le royaume chérifien avait accueilli l’édition précédente de la LdC féminine, du 30 octobre au 13 novembre 2022. Les Marocaines de l'AS FAR Rabat, auteures d’un sans-faute (cinq victoires en autant de matchs) se sont facilement imposées sur leurs terres et n’ont fait qu’une bouchée des Sud-Africaines de Mamelodi Sundowns en finale (4-0). Les Bayelsa Queens du Nigeria sont quant à elles reparties avec le bronze après avoir dominé d’une courte tête les Simba Queens de la Tanzanie (1-0). L'Egypte avait accueilli la première édition du tournoi féminin un an plus tôt.