Alors que le Raja Casablanca espérait des sanctions à l’encontre de l’Entente Sportive de Sétif après les incidents qui ont émaillé le huitième de finale retour de la Ligue des champions, le 1er mai, la CAF a renvoyé les deux clubs dos à dos. Leurs présidents respectifs écopent chacun de quatre matches de suspension.
La CAF a tranché. Saisie par le Raja Casablanca afin qu’elle se prononce sur les incidents qui ont émaillé le sulfureux huitième de finale retour de la Ligue des champions entre l’ES Sétif et club marocain, qui avait provoqué la blessure de quatre supporters visiteurs, l’instance dirigeante du football africain a rendu son verdict.
Réuni le 24 mai au Caire, le jury disciplinaire de la CAF a renvoyé les deux clubs dos à dos. Une décision qui fait les affaires de l’ES Sétif, tandis que la pilule risque d’avoir du mal à passer du côté du Raja.
Coupables d’être descendus sur l’aire de jeu alors que le règlement les oblige à rester en tribunes, Hassan Hammar, le président de l’ESS, et Mohamed Boudrika, le président du RCA, écopent chacun de quatre matches de suspension (interdiction de stade lors des matches de la CAF) et de 5 000 dollars d’amende (environ 4 600 euros). Sanctionné pour “l’utilisation excessive de fumigènes” par ses supporters, le Raja prend également deux matches à huis clos avec sursis qui seront automatiquement appliqués en cas de récidive.
Alors que le Raja pointait du doigt le comportement des forces de l'ordre algériennes, la CAF avait déjà fait savoir en début de mois dans un courrier qu'elle considère que “les supporters du Raja ont provoqué la police“. L’audition des dirigeants marocains le 24 mai au Caire n’aura donc rien changé. Reste maintenant aux supporters des deux clubs à clore le chapitre de ce douloureux épisode.