Miraculés, les Mamelodi Sundowns accueillent le Zamalek ce samedi à Pretoria en finale aller de la Ligue des champions dans l’espoir d’effacer leur défaite concédée 15 ans plus tôt contre un autre club égyptien, Al Ahly, l’unique fois où ils ont atteint ce niveau.
Un habitué contre un miraculé. Voilà le condensé de l’affiche proposée en finale de la Ligue des champions cette année. Vainqueur de l’épreuve à cinq reprises mais plus présent en finale depuis 2002 le Zamalek se déplace ce samedi (13h temps universel) au Lucas Moripe Stadium de Pretoria pour y défier les Mamelodi Sundowns à l’occasion de la manche aller. Surnommés les Brésiliens, les champions d’Afrique du Sud n’ont atteint ce niveau qu’une seule fois auparavant avec à la clé une défaite face à l’autre géant cairote, Al Ahly (1-1, 0-3), en 2001.
“Nous devons changer la perception des clubs égyptiens dominant ceux d’Afrique du Sud. Nous avons perdu en 2001 face à Al Ahly, Orlando Pirates aussi contre le même adversaire en 2013, et cela doit changer“, a lancé le milieu de terrain Percy Tau sur le site de la CAF. Pour prendre confiance, les hommes de Pitso Mosimane n’auront pas besoin de chercher bien loin. En juillet, ils ont infligé deux défaites aux Chevaliers Blancs en phase de groupes de la compétition (2-1 au Caire, 1-0 à la maison).
Le Zamalek revanchard
Doté du sens de la métaphore l’entraîneur sud-africain aime d’ailleurs comparer son équipe au Danemark, repêché de dernière minute à l’Euro 1992 après l’exclusion de la Yougoslavie et sacré champion ! En effet, le club sud-africain n’aurait normalement jamais dû être là. Eliminé par Vita Club en Ligue des champions, il avait été reversé en Coupe de la CAF où Medeama l'avait sorti en barrages. Sauf que les Brésiliens ont ensuite été repêchés in extremis à quelques heures du tirage au sort de la phase de groupes de la LdC en profitant de la disqualification du club congolais.
Depuis, ils séduisent dans le jeu comme dans les résultats. Un véritable miracle qu’il faut désormais compléter ce samedi en partant du bon pied à domicile face au Zamalek, peut-être encore sous le coup de son revers 5-2 pas passé loin de lui être fatal face au Wydad Casablanca en demi-finale retour. Mais attention, les Egyptiens s’annoncent revanchards à l’image de leur entraîneur Moemen Soliman, qui a annoncé : “je suis ici pour venger les défaites en phase de groupes.” Voilà qui promet !