Le Cameroun croque le Kenya et bondit vers la CAN 2025

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Le Cameroun a brillé ce vendredi à l'occasion de la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2025 en dominant le Kenya (4-1) au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Les Lions Indomptables ont fait la différence grâce à leurs attaquants, mais surtout grâce à l’ailier Christian Bassogog présent dans tous les bons coups, et ne sont plus qu’à une victoire de la qualification.

Il faudra attendre la prochaine confrontation lundi à Kampala (Ouganda) pour espérer voir les Harambee Stars battre pour la première fois les Lions Indomptables. Car ce vendredi, ce sont les quintuples champions d’Afrique qui ont encore eu le dernier mot. Les hommes de Marc Brys démarraient pied au plancher dès la 6e minute, quelques secondes après le premier tir de la partie, trop écrasé et non cadré signé du milieu kényan Richard Odada (5e). 

Le dynamiteur se nommait Christian Bassogog, qui était à l’origine du penalty sifflé une minute plus tard pour les siens. Sur sa première accélération, l’ailier d’Al-Okhdood déposait son vis-à-vis et centrait pour Bryan Mbeumo dont la reprise au point de penalty était déviée par une main d’Erick Otieno. Le capitaine Vincent Aboubakar se chargeait de la sentence et ouvrait le score (1-0, 8e). Il en profitait ainsi pour inscrire son 45e but en sélection.

L'inquiétude Christopher Wooh

La joie des Camerounais se transformait momentanément en grosse inquiétude après un choc à la tête de Christopher Wooh, projeté directement au sol dans la surface kényane à la suite d’un duel aérien avec Sylvester Owino. Vraisemblablement touché à la tempe, le défenseur central du Stade Rennais sortait sur civière pour ensuite être transporté par ambulance à l’hôpital. Dans la foulée, il se faisait remplacer par Jean-Charles Castelletto, lequel rejouait ainsi avec les Lions Indomptables pour la première fois depuis la CAN 2023.

Cette interruption cassait quelque peu le rythme des Vert et Rouge. Mais pas pour bien longtemps. Sur sa deuxième accélération, Bassogog enrhumait son vis-à-vis et expédiait une lourde frappe en pleine tête du gardien kényan au premier poteau, sauvé dans la foulée par un dégagement sur la ligne de sa défense (28e). Dans le sillage de l’attaquant qui fêtera ses 29 ans le 18 octobre prochain, les Lions Indomptables maintenaient la pression à gauche et finissaient par faire le break avec un puissant tir de Martin Hongla, lequel faisait mouche après une bourde de Patrick Matasi (2-0, 39e).

Désormais à l’abri, les hommes de Brys se faisaient surprendre trois minutes plus tard par la réduction du score kényane signée Michael Olunga sur la première occasion des Harambee Stars (2-1, 41e). Mais, pas le temps de douter, puisque deux minutes plus tard, ils refaisaient l’écart juste avant la mi-temps sur un centre de Bassogog repris dans le but vide au second poteau par Bryan Mbeumo, lequel inscrivait son quatrième but en quatre matches en comptant ses apparitions en club (3-1, 43e).

La seconde période était plus calme, mais la domination camerounaise toujours présente. À titre d’illustration, Bassogog y allait de son but pour parachever sa prestation XXL, mais aussi le succès de ses équipiers (4-1, 55e). Seul point noir de ce second acte côté Lion Indomptable, la sortie sur civière de Carlos Baleba, remplacé à la 65e par Martin Ndzie. Symbole d’une soirée très tranquille, André Onana effectuait sa première parade en fin de match, sur un coup franc qu’il claquait sans danger au-dessus de sa transversale (75e).

Le Cameroun poursuit donc son invincibilité face au Kenya et récupère son fauteuil de leader au Zimbabwe, tombeur la veille de la Namibie (1-0). Un nouveau succès lundi prochain leur assurerait définitivement la qualification à la CAN 2025.

Les compos de Cameroun-Kenya

Onze-de-depart-Cameroun
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Le Cameroun croque le Kenya et bondit vers la CAN 2025

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.