En quête d’un troisième entraîneur cette saison, le MC Alger s’est déjà heurté à trois échecs pour désigner le successeur de Meziane Ighil. Nommé lundi, Younes Ifticen a été jugé inéligible car toujours sous contrat avec l’armée et ne disposant pas des diplômes requis. Le dernier épisode d'un feuilleton plein de rebondissements.
Il y a ceux qui ont le nez creux et qui trouvent le bon entraîneur du premier coup, puis il y a le MC Alger… A la recherche d’un troisième entraîneur cette saison après le limogeage d’Artur Jorge en octobre dernier, puis de Meziane Ighil samedi, le Doyen a suivi trois pistes qui se sont toutes transformées en cuisant échec.
Avec la nomination du méconnu Younes Ifticen sur le banc mouloudéen lundi, le 5e du championnat algérien pensait pourtant avoir mis la main sur le candidat idéal. C’était mal connaître la situation du champion du monde militaire 2015 à la tête de la sélection algérienne… “Ifticen ne pourra pas entraîner le MC Alger en raison de son engagement avec la sélection militaire dont le contrat expire en juin prochain, en plus il n'est pas titulaire d'une licence CAF exigée par la DTN de la FAF pour exercer en Ligue 1” a expliqué Omar Hadj Taleb, membre du conseil d'administration du MCA, à l’APS.
Le MCA promet d'être “raisonnable“
Un double couac de communication pour le MCA qui restait déjà sur deux revers ces derniers jours. Il y a d’abord eu la piste Djamel Menad qui a poliment refusé pour l’instant en raison de soucis de santé, puisqu'il doit subir une opération à l’œil à l’étranger. Les Vert et Rouge ont alors tenté un gros coup en essayant de rapatrier l’ancien entraîneur de l’ES Sétif, Kheireddine Madoui. Alors qu’il semblait intéressé par le poste, le technicien de 38 ans n’est pas parvenu à se libérer de son contrat avec la formation saoudienne d’Al Wehda.
Voilà donc le Mouloudia de retour à la case départ, même si le nouvel entraîneur ne devrait pas tarder à être désigné. “Nous sommes sur des pistes locales et étrangères mais pour des raisons d'ordre financier nous allons opter pour la solution la plus raisonnable“, a assuré Omar Hadj Taleb. Pour un club réputé pour sa propension à consommer les entraîneurs, ne pas parvenir à mettre la main sur un technicien est en tout cas un sacré comble.