Déjà exclu à deux reprises cette saison en Ligue 1, dont une fois sur un carton rouge inexistant, François Kamano qui a déjà manqué deux matches, s'apprête à en faire défaut à Bastia lors des deux prochaines levées. Et l'international guinéen n'est pas prêt de revoir les pelouses de Ligue 1 puisqu'il a été victime d'une fracture du pied à l'entraînement.
Sept journées, cinq matches, deux exclusions. Le début de saison de François Kamano avec Bastia est à n'en pas douter très loin de ce que pouvait espérer le jeune attaquant. A seulement 19 ans, et après un exercice précédent encourageant, l'ancien joueur du Satellite devait confirmer cette saison tout son potentiel sur le front de l'attaque bastiaise, épaulé par Brandao ou encore Floyd Ayité. Mais le sort en a décidé autrement, l'international guinéen, auteur d'un but, ayant déjà plus fait parler de lui pour ses deux cartons rouges reçus que pour ses prestations.
Et à juste titre car Kamano a été sanctionné à deux reprises en l'espace de deux semaines. Des décisions que l'intéressé à du mal à digérer, surtout la seconde, mercredi face à Lyon (2-0), sur une faute inexistante de sa part alors qu'il est accroché par Samuel Umtiti. “Déjà le premier est discutable parce que j’ai revu les images (contre Saint-Etienne, où il se blesse, ndlr). Je n’ai eu aucune intention de faire du mal. Et le deuxième jamais“, s'est-il emporté dans un entretien accordé à centpourcentfoot. “C’est une injustice totale, d’ailleurs c’est lui qui fait faute sur moi et moi je n’ai fait que résister à la charge du défenseur en aucun moment il y a faute, à plus forte raison un carton rouge.”
Coupé dans son élan par une fracture
Si l'exclusion à Saint-Etienne divise les avis, la dernière en date fait l'unanimité quant à l'injustice subie par le Bastiais, qui commence à s'estimer victime du contexte corse souvent avancé par les équipes insulaires pour pointer du doigt un arbitrage plus sévère à leur encontre. “Tout le monde aura une idée sur moi comme un joueur violent et ça peut me faire douter dans mon jeu“, déplore-t-il, tout en estimant être déjà dans le viseur du corps arbitral : “Ce n’est pas logique dans le sens où on m’empêche de pratiquer mon métier avec des cartons qui n’existent pas.” Il ne pensait pas si bien dire.
Un malheur n'arrivant jamais seul, Kamano n'est pas prêt de retrouver les pelouses hexagonales. Victime d’un mauvais appui lors de la séance d'entraînement de jeudi, le Guinéen s’est donné une fracture du pied gauche. En attendant les examens plus poussés qui vont déterminer la gravité exacte de sa blessure ainsi que la durée de son indisponibilité, il est parti pour manquer les prochains mois de compétition avec son club et fera également défaut au Sily National pour les éliminatoires au Mondial 2018. Quand ça ne veut pas…
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