Depuis le début de la saison, la Ligue de football professionnel française fait la chasse à l’homophobie dans les stades de Ligue 1 avec des interruptions de match dès qu’un chant ou une banderole jugés homophobes sont perceptibles. Milieu de terrain de Fulham, formé au PSG et passé par Caen, Neeskens Kebano dénonce deux poids, deux mesures et aimerait plus d'efforts en matière de lutte contre le racisme.
«C’est bien de mettre l’accent sur ce problème, mais dans ce cas pourquoi n’arrête-t-on pas les matchs lorsqu’il y a des soucis liés au racisme ? Plus d’une fois, j’ai entendu des cris de singe… Pourquoi toutes les causes ne sont-elles pas traitées de la même manière ?», a déploré l’international congolais auprès du site Lestitisdupsg. «Ce qu’il se passe actuellement sur les pelouses françaises donne encore plus de force au racisme. Tu arrêtes une fois, deux fois, trois fois, s’il le faut ! Le supporter qui aura des propos racistes prendra peur de lui-même et cessera une bonne fois pour toutes.»
«J’arrêterais un match pour des cris racistes», a promis mercredi le président de la FFF, Noël Le Graët, sur Franceinfo.