Ligue des Champions: EST-WAC, 90 minutes qui vont tout changer

Publié le par , actualisé le

C'est la dernière ligne droite. L'ultime confrontation, la quatrième de la saison, entre l'Espérance de Tunis et le Wydad de Casablanca. Un choc 100% Maghreb qui devra forcément pas des rires d'un côté et des larmes de l'autre. Il reste 90 minutes pour tout changer.


Le 118e match de cette Ligue des Champions africaine sera le dernier. Et le plus important. Après le nul de l'aller (0-0), Espérance de Tunis et Wydad de Casablanca sont à 90 minutes du bonheur.

Car le quatrième match entre ces deux équipes sera décisive. Il y aura forcément un vainqueur et un vaincu: les deux équipes s’étaient neutralisées à l’aller (2-2), comme au retour (0-0), et restent donc sur un nul (0-0) à Casablanca. L'histoire sourit plutôt aux Sang et Or, désormais bien partis pour remporter leur premier titre continental depuis 1994. Cette même année, celle de leur unique couronne africaine, les Tunisiens étaient en effet revenus avec un nul et vierge du Caire (0-0). C’est cette histoire-là qu’ils voudront retenir plutôt que 1999 où le Raja avait triomphé à Radès après un 0-0… à Casablanca.

“Briser le mythe de Radès”

Mais voilà, il faudra s’imposer à Radès et disposer d’un Wydad qui n'entend pas se laisser faire. A l'image d'un Mohamed Berrabeh plus motivé que jamais. “La bataille de Tunis sera très difficile, mais nous ferons tout pour briser ce mythe de Radès pour remporter la Coupe, a ainsi déclaré le milieu de terrain wydadi sur le site du club, ajoutant que les joueurs étaient “très confiants pour glaner ce titre“. Même sans leur gardien international et capitaine, Nadir Lamyaghri, blessé à l'épaule.

Car, dans le camp d'en face, on affiche complet. Et avec les Oussama Darragi, Youssef Msakni, Mejdi Traoui, Khaled Korbi, finalistes l'an dernier et vainqueur du CHAN, le Ghanéen Harisson Afful, le Malien Idrissa Coulibaly et le duo camerounais Yannick N’Djeng et Yaya Banana, le club tunisien possède des arguments de poids. La confiance est de rigueur au sein du groupe comme le traduit l’assurance du défenseur Harisson Afful: “Le Wydad est une bonne équipe. Elle allie présence physique et force mentale. Mais nous connaissons bien désormais cette équipe que nous avons déjà croisée à trois reprises au cours du dernier trimestre. Nous avons, cette fois, les moyens de la battre.” Une victoire, quelle soit marocaine ou tunisienne, ouvrira la porte de la Coupe du monde des clubs, très lucrative, qui se déroulera au mois de décembre au Japon.

Avatar photo

Ali Makhan